Cette saisie met en lumière l’importance des trafics transfrontaliers des médicaments contrefaits en Afrique
Elle s’inscrit dans la stratégie continue de l’Office visant à éradiquer ce fléau qui met en danger la santé publique et surtout l’avenir de la jeunesse. Cette opération a aussi permis de saisir plus de 35 tonnes de produits médicaux illégaux d’une valeur estimée à plusieurs centaines de millions de Fcfa. L’annonce a été faite vendredi dernier par le directeur de l’Office central des stupéfiants à travers une interview accordée à la presse dans les locaux de la direction.
Le Colonel-major Fousseyni Keïta a indiqué que l’ampleur du problème est alarmante comme l’attestent les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui estime annuellement que près de 100.000 décès sont comptabilisés en Afrique liés aux trafics de médicaments contrefaits. Pour le directeur de l’OCS, cette opération menée à l’échelle nationale met en lumière l’importance des trafics transfrontaliers des médicaments contrefaits en Afrique. Pour endiguer ce fléau, il soutient que la collaboration entre les acteurs étatiques et les initiatives privées est essentielle. Il a également appelé à la vigilance des citoyens à signaler toutes activités suspectes en utilisant le numéro vert de l’OCS : 80-00-31-31.
Pour sa part, le chef des opérations, le Colonel Mohamed Ag Dahamane, a signalé que 20 antennes de l’OCS ont été engagées dans cette initiative qui a donné un résultat satisfaisant. «Nous sommes déjà à plus de 35 tonnes de produits contrefaits saisis avec quelques kilos de drogues», a fait remarquer le chef des opérations. Par ailleurs, il avertit que ce n’est pas tout pour l’OCS de saisir les produits, il s’agit surtout d’identifier tous les acteurs qui entrent dans ce trafic. «Vous avez beau saisir les produits, tant que vous n’arrêtez pas les acteurs qui animent ce trafic, ça va continuer», a-t-il alerté.
De son côté, Dr Kodio Joseph a magnifié la bonne collaboration entre l’Ordre des pharmaciens du Mali et l’OCS. Pour le conseiller de l’Ordre des pharmaciens du Mali, ces médicaments vendus dans les structures non autorisées sont des produits dont on ne connaît pas la provenance. Cela, pour souligner sa dangerosité sur la santé. «Ces faux médicaments avec des dosages qu’on ne maîtrise pas du tout peuvent provoquer ou apporter des problèmes d’insuffisances rénales pour ne citer que ce cas», a révélé Dr Kodio Joseph, tout en soulignant la nécessité de lutter contre ce phénomène, qui est un problème de sécurité nationale. En outre, le conseiller de l’Ordre des pharmaciens a évoqué le rôle que jouent les stupéfiants de nos jours dans la prolifération du banditisme et même au niveau des Groupes armés terroristes.
Dans la journée du vendredi, notre équipe de reportage a fait le tour de la Direction de l’Office central des stupéfiants où plusieurs produits pharmaceutiques saisis étaient exposés. Après, le cap a été mis sur l’antenne de la rive droite de Bamako, pilotée par le Lieutenant-colonel Moussa F Koné. À cette suite, notre équipe s’est rendue à l’antenne de la rive gauche de Bamako sise à l’ACI 2000, dirigée par la Commissaire de police, Aminata Siaka Koné. Dans cette cour également plusieurs produits pharmaceutiques et stupéfiants étaient étalés.
Alassane Souleymane
Aujourd’hui dans cet ordre d’enseignement, on utilise des lecteurs d’écran pour permettre aux élèves non-voyants ou handicapés auditifs de communiquer avec les autres. Ce progrès est à saluer, mais de gros défis restent aussi à relever.
Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds q.
Le Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) a tenu, vendredi dernier, la 6è session de son comité de pilotage dans les locaux du ministère de l’Agriculture. L’ouverture des travaux ét.
Le major de la 47è promotion (2023-2025) de l’Ecole militaire interarmes (Emia) de Koulikoro s’appelle Idrissa Tiama de nationalité malienne. Il s’est classé premier avec une moyenne de 16 /20 devant ses camarades de différentes nationalités. Le fils de Diakaria et de Maïmouna Tiama est .
Les 343 officiers d’active de la 47è promotion de l’École militaire interarmes (Emia) de Koulikoro peuvent être fiers du parcours exemplaire de leur parrain au sein de l’Armée malienne. Feu Général de brigade Pangassy Sangaré, puisqu’il s’agit de lui, nait le 11 juin 1947 à Kati. I.
La promotion 2023-2025 compte 343 élèves officiers d’active dont 311 Maliens et 32 étrangers. Le major de la promotion est le Sous-lieutenant Idrissa Tiama du Mali avec une moyenne de 16/20.