
Les échanges ont porté
sur le thème de l’occupation des forêts classées, l’exportation et la
réexportation du bois transformé, et les feux de brousse. Introduisant les
débats, la directrice nationale des Eaux et forêts a déclaré : «Le foncier
pose problème au Mali.» Pour étayer ses propos, Mme Kanouté Fatoumata Koné a
pris l’exemple de la forêt classée de Tienfala.
Selon elle, cette forêt dont
les premiers titres avaient été délivrés depuis 1939, se trouve aujourd’hui
agressée par des spéculateurs fonciers. Les forestiers se battent avec les
moyens dont ils disposent pour pouvoir mettre fin à ces occupations illicites,
a assuré la directrice, ajoutant que cette mission de libération des forêts et
des aires protégées sera menée par le service des Eaux et forêts avec l’accompagnement
des autorités et la volonté politique.
Le deuxième thème, animé par
le colonel-major Bakary Traoré, a porté sur l’arrêté interministériel n°
2021-0079/MEADD-MEFMICPI-SG portant sur les modalités d’exportation et de
réexportation du bois. Rappelons que notre pays perd chaque année plus de
100.000 hectares de forêts. Ainsi, sur les 32 millions d’hectares de forêts
recensées au Mali en 1985, il ne reste que 17,4 millions hectares actuellement.
Cet arrêté interdit aux exploitants forestiers l’exportation du bois à l’état
brut.
Ils doivent le transformer sur place en installant au Mali des usines de
production de poteaux, de plots, de planches. Seulement les bois transformés
sous forme de «frises, parquets, planches, chevrons, meubles, parquets
contrecollés, papiers, cartons, portes», peuvent faire l’objet d’exportation,
insiste le texte de loi. Pour ce faire,
l’exploitant doit avoir un agrément d’exportation, une autorisation préalable
du ministre en charge des forêts, un numéro d’identification fiscale, a
expliqué le conférencier. Précisant, qu’il doit également verser au Trésor une
caution de 100 millions de Fcfa.
La dernière thématique,
décortiquée par le commandant Alassane Diallo, gestionnaire de base de données
du Système d’information forestier (Sifor), portait sur les feux de brousse. Le
conférencier a expliqué que les feux de brousse sont des feux incontrôlés
quelle que soit leur cause ou leur origine. Il a dénombré plus de 2 millions
d’hectares de forêts brûlées d’octobre à décembre 2021 sur l’ensemble du pays.
Les cercles de Kita avec 453.746 ha, de Bafoulabé avec 305.471 ha, de Kayes
avec 331.288 ha, Kéniéba avec 115.724 ha, de Nara avec 233.260 ha, de Kolokani
avec 150.177 ha et de Diéma avec 90.277 ha ont enregistré les plus grandes
superficies calcinées pendant en 2021.
S’agissant des conséquences, il a cité entre autres la savanisation, la
perte de matières organiques du sol, l’épuisement des réserves d’humidité, le
réchauffement de la température de l’atmosphère et la destruction du couvert
végétal.
Pour lutter contre ces fléaux, il a souligné que la prévention des
incendies grâce à une bonne gestion reste le moyen le plus rentable que
l’extinction qui requiert des moyens humains matériels et financiers très
importants. Le commandant Alassane Diallo
a recommandé également la sensibilisation des acteurs et l’application des
textes législatifs et règlementaires.
Anne Marie KEITA
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