
Au niveau des minoteries, l’une des équations à résoudre se pose en ces
termes : «Comment assurer l’autonomie en matière d’approvisionnement en
matière première sur la base de la production locale ?» Cette préoccupation a
amené le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, à
effectuer hier une visite de terrain pour prendre langue directement avec les
acteurs du secteur.
Il
s’est rendu dans trois usines de minoterie dans la Commune rurale de
Sanankoroba. Il s’agit de M’Bouna-SA, Moulins modernes Amawaï et Moulins du
Sahel-SA. Les salles de commandes, les magasins de stockage, les silos, les
équipements et les laboratoires (pour tester la qualité du blé) ont été visités
par le ministre et sa délégation qui ont également eu droit à des explications
sur le processus de transformation.
C’est
sous une chaleur suffocante que la visite a commencé à M’Bouna-SA. Avec un
investissement de 24 milliards de Fcfa, elle produit 500 tonnes de farine par
jour avec une capacité de stockage de 35.000 tonnes. Elle a créé 144 emplois
directs et 150 emplois indirects. Avec le projet d’extension de l’usine, 300
autres emplois seront créés. «Toutefois, l’entreprise fait face à certaines
difficultés dont les ruptures dans la fourniture de l’électricité, le coût
élevé du carburant pour alimenter le groupe électrogène et le difficile accès
au crédit bancaire», a expliqué le directeur général de M’Bouna-SA, Mohamed
Cissé.
Quant
aux Moulins modernes Amawaï, cette unité produit 250 tonnes de farine de blé
par jour. Pour son directeur général adjoint, Emmanuel Poudiougo, «l’industrie
faisait face à un problème d’accès à la farine qui est aujourd’hui résolu grâce
à l’appui des autorités». Et d’ajouter que des dispositions sont prises pour
baisser les prix sur le marché. Dernière unité visitée : Les Moulins du Sahel
SA. Cette usine dispose de 4 silos de stockage d’une capacité de 12.000 tonnes
et produit 240 tonnes de blé par jour. Ici, le son est séparé du blé, puis
revendu comme aliment bétail.
«Assuré le développement du tissu industriel malien est une exigence pour nous dans le tournant actuel», a soutenu Moussa Alassane Diallo face aux travailleurs de ces minoteries. Et d’ajouter : «Ce que nous avons vu ce matin est très confortant. Dans toutes ces minoteries, la farine produite est de type 55 et 45, conforme à la réglementation. Le respect des normes et de la qualité fait partie de la promotion industrielle. Ces minoteries sont à féliciter.»
Faut-il
le rappeler, des conventions ont été signées avec les minoteries afin d’assurer
l’investissement en matière d’aménagement des terres agricoles, l’encadrement
et la formation des producteurs pour que les minoteries puissent assurer
l’intégralité de leur approvisionnement sur la base de la production nationale.
Au même moment, le ministère de l’Industrie et du Commerce les encourage à
diversifier leurs sources d’approvisionnement en matière première. «Permettre
aux Maliens de nourrir les Maliens» est un des objectifs du département.
À
cours terme, le ministère surveille le prix de la farine sur le marché et le
prix du pain, a dit Moussa Alassane Diallo. En effet, le Conseil national des
prix va se réunir dans les jours à venir pour acter que «le prix du sac de
farine de 50 kg va passer de 25.000 Fcfa à 23.000 Fcfa soit une réduction de
23%». Le prix plafond est fixé à 135 Fcfa pour le petit-pain (150 et 250 g) et
270 Fcfa pour le gros-pain (200 et 300 g). Ces mesures soulageront sans doute
le panier de la ménagère.
Pour le maire de la Commune rurale de Sanakoroba, Mamadou Zan Traoré, la présence de ces industries a créé beaucoup d’emplois dans la localité. Toutefois, il a regretté le manque d’investissement et de contribution dans la zone.
Oumar SANKARE
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