Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, est arrivé hier à Ouagadougou en fin de matinée pour une visite d’amitié et de travail de quelques heures. Il a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le chef de
l’État, qui a quitté mardi matin Bamako à destination de Ouagadougou, était
accompagné d’une forte délégation ministérielle, notamment le ministre d’État,
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel
Abdoulaye Maïga, celui chargé des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, Abdoulaye Diop et celui de la Défense et des Anciens
combattants, le colonel Sadio Camara.
C’est aux
environs de 9 heures que le chef de l’État est arrivé, sous une fine pluie, au
pavillon présidentiel de l’aéroport président Modibo Keïta de Senou, avant
d’embarquer à bord de l’avion présidentiel. Le président de la Transition a été
salué à son départ par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le président
du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, le ministre de
la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, ainsi que
d’autres autorités civiles et militaires.
Rappelons que ce
déplacement du chef de l‘État au Burkina Faso est sa deuxième sortie à l’extérieur
du pays après celui de la Russie. Cette visite d’amitié et de travail
intervient dans un contexte marqué par plusieurs événements significatifs aux
niveaux national, régional et international. C’est une opportunité pour passer
en revue les questions bilatérales et les sujets d’intérêt commun notamment
dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).
En terre
burkinabè, le président Assimi Goïta a eu un entretien avec son homologue, le
capitaine Ibrahim Traoré, dans le dessein de consolider les liens d’amitié, de
fraternité et de coopération existant entre le Burkina et le Mali. Le chef de
l’État a rencontré également la communauté malienne établie au Burkina Faso.
Selon la
présidence de la République, après une première entrevue entre les présidents
malien et burkinabé à l’aéroport international de Ouagadougou, les deux chefs
d’État ont regagné le palais présidentiel. Sur place, le colonel Assimi Goïta a
eu un deuxième tête-à-tête avec son homologue burkinabé, le capitaine Ibrahim
Traoré. Cette rencontre d’échanges s’est par la suite élargie aux deux
délégations.
D’après l’Agence
d’information du Burkina Faso, à l’issue de sa visite, le président Goïta a
confié à la presse que la coopération entre les deux pays et la question
sécuritaire ont été les sujets majeurs des échanges. « Nous avons fait le point
de notre coopération sur le plan bilatéral, abordé les questions sécuritaires
et les questions sur le plan du développement économique. Nous avons parlé
surtout de défis auxquels nous sommes confrontés et comment élaborer des
projets afin de pouvoir gérer ces défis», a indiqué le président Assimi Goïta,
qui a animé un point de presse à l’issue du tête-à-tête avec son homologue
burkinabè.
Pour lui, il a été aussi question de dégager des perspectives orientées vers, non seulement la sécurisation des populations burkinabè et maliennes mais surtout, vers le développement socio-économique des deux pays. Selon le président Goïta, la coopération sécuritaire avec le Burkina Faso s’est améliorée et renforcée avec l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir. « Aujourd’hui cette coopération se situe à trois niveaux. Il s’agit des formations conjointes que nous menons entre les deux états en vue de renforcer nos capacités opérationnelles terrestres et aériennes, le partage de renseignement entre nos services de renseignements et la mutualisation de nos moyens », a soutenu le chef de l’état.
DESTINS LIÉS- Se
prononçant sur la situation sécuritaire de notre pays, le président de la
Transition a rassuré qu’elle est sous contrôle et que la peur a même changé de
camp. « Les FAMa gardent l’initiative sur le terrain. (…) Elles sont déployées
sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il assuré. Le président
Goïta a, par ailleurs, souligné le retour de l’administration et des services
sociaux de base dans les différentes localités. Il a ajouté que la sécurisation
du référendum et du Dialogue inter Maliens sont à mettre à l’actif des
FAMa.
Selon le colonel
Assimi Goïta, beaucoup de bases terroristes ont été détruites, des leaders
terroristes neutralisés avec la reddition de plusieurs terroristes jadis actifs
sur le terrain. Il s’est dit confiant et a indiqué que dans le Sahel, « la
situation est sous contrôle également ». Le président de la Transition a déclaré
qu’avec la création de l’AES, les chefs d’État ont décidé de prendre leur
destin en main, « de sortir des partenariats de façade et non efficaces pour
nous orienter vers des partenaires sincères tels que la Russie, la Chine, la
Turkey ». « Ces nouveaux partenariats ont permis aux trois pays de bien
s’équiper et de mener avec efficacité les opérations contre les groupes armés
terroristes », a-t-il précisé.
«Le terrorisme
est devenu un enjeu géopolitique dans la main de certains partenaires
stratégiques. Mais ce défi de la lutte contre le terrorisme, qui est manipulé
et financé par certaines puissances étrangères, est loin de répondre aux
aspirations de nos populations. Raison pour laquelle nous avons décidé de
mutualiser nos moyens, de partager nos informations et de faire des opérations
avec beaucoup de résultats. Nos destins sont liés, nous avons pris un chemin de
non-retour. Que ce soit clair », a soutenu le président Assimi Goïta.
Convaincu qu’on
ne peut parler de développement sans parler d’agriculture, de commerce,
d’infrastructures et d’industrialisation, le colonel Goïta a annoncé que «nos
experts sont en train de travailler, et vont nous faire des propositions. Nous
allons voir dans quelle mesure nous allons mettre en œuvre ces propositions pour
le bien-être de nos populations ».
En termes de
perspectives, les pays de l’AES entendent renforcer la collaboration dans le
cadre de la lutte contre le terrorisme et travailler à répondre aux aspirations
des différents peuples. Rappelons que l’Alliance des États du Sahel, un
regroupement créé en septembre 2023 par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
L’objectif est de mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme
et de créer un pôle de développement axé sur la souveraineté.
Les trois pays ont conjointement décidé de quitter la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en janvier dernier, pour dénoncer la gestion de l’organisation régionale des crises politico-sécuritaires dans ces différents pays.
Le président de la Transition a regagné Bamako hier en fin d’après-midi.
Souleymane SIDIBE
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