
L’objectif de ces journées est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations
La
cérémonie était présidée par le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon
Kéléma, en présence de son collègue chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba
Ba et du directeur général de l’IER, Dr Kalifa Traoré. On y notait aussi la
participation des représentants des structures de recherche, des organisations
paysannes, des utilisateurs des résultats de la recherche, ainsi que des
représentants des sociétés et entreprises agricoles.
Le Parc de
technologies est un espace dans lequel sont exposées les technologies et
innovations de pointe des chaînes de valeur agricoles, mises en place sous
forme de vitrines. Les journées portes ouvertes de ce parc sont des occasions
de partage des informations sur ces technologies développées par la recherche
et de recueillir les besoins des acteurs en vue d’en faire des thèmes de
recherche. L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle des populations, à travers notamment
l’augmentation significative du taux d’adoption des technologies et des
innovations agricoles.
Placée
sous le thème : «Facilitation de l’accès aux technologies climato-
intelligentes pour accroître la résilience des acteurs agricoles face aux défis
du changement climatique», cette 4è journée s’inscrivait dans le cadre des
activités conjointes du Programme «Mise à échelle des technologies et
innovations agricoles pour l’accroissement de la résilience des systèmes de
production et des exploitations familiales en Afrique de l’ouest et du centre
(TARSPro)». C’est un Programme de résilience du système alimentaire (PRSA) et
de l’Initiative «Pôle de coordination de l’innovation, la recherche, la
vulgarisation et le conseil (Ireach)».
Elle a été
l’occasion de visiter des variétés de semences développées par la recherche,
notamment le niébé, le sorgho, l’arachide, le piment, le fonio, des plantes
fourragères, etc. qui font des émules
sur des champs d’expérimentations. À ce stade, plusieurs technologies sont
développées dans le domaine de l’agriculture et concernent les équipements
agricoles, la conservation des légumes, le développement de l’aliment bétail et
volaille, ainsi que des espèces sauvages.
Le
ministre le l’Agriculture a rappelé que l’agriculture, considérée comme l’épine
dorsale de l’économie malienne, repose sur une recherche agricole efficace,
efficiente, compétitive et résiliente. À ce titre, a ajouté Daniel Siméon
Kelema, la résilience forgée par l’IER est basée sur l’adoption des
technologies intelligentes face au climat dans le domaine de la création
variétale, la conservation des eaux et des sols, la gestion intégrée de la
fertilité des sols, la petite irrigation. Sans oublier la protection des
cultures et singulièrement la lutte contre la chenille légionnaire et les
jassides, l’amélioration de la productivité agricole, forestière, animale,
horticole et halieutique, la mécanisation agricole.
En outre, le ministre a déploré le fait que le taux d’adoption des technologies et des innovations par les exploitations familiales agricoles et le secteur privé, reste encore timide. Cette situation, selon lui, handicape significativement le développement et l’épanouissement de notre secteur agricole. Ainsi, a-t-il exprimé son souhait d’avoir ce modèle de parc sur l’ensemble des Centres régionaux de recherche agronomique du pays.
Le
directeur général de l’IER a souligné l’importance d’informer les producteurs
sur la disponibilité des technologies développées par sa structure.
«L’État
nous a créés pour qu’on développe des technologies qui sont adaptées aux
différentes zones agro écologiques du pays pour le bonheur des paysans. Aussi,
faudra-t-il que ces technologies soient adoptées. Tant que celles-ci ne sont
adoptées, elles ne serviront à rien», a insisté Dr Kalifa Traoré.
Makan SISSOKO
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