
Photo de famille après le lancement des opérations par le colonel Abdoulaye Maïga (3è à partir de la gauche)
Conscient de l’importance du
secteur agricole et de la nécessité d’avoir des statistiques fiables pour la
planification des actions futures, les autorités de notre pays ont initié le
Recensement général agricole (RGA), couplé avec l’enregistrement des
exploitants et entreprises agricoles. Cette opération qui se déroule du 1er
avril au 31 juillet 2024 sur toute l’étendue du territoire national, a pour
objectif de mettre à la disposition du gouvernement et des intervenants du
secteur rural, des données fiables et pertinentes.
Elle vise les entreprises
agricoles, les exploitantes et exploitants dans le domaine de l’élevage et de
la pêche. Le coup d’envoi de l’opération a été donné hier à Samanko, dans la
Commune du Mandé, par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale
et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga.
Le RGA s’inscrit dans le cadre
d’un accord de financement de la Banque mondiale pour l’exécution du Projet
d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du
Centre afin de développer le système statistique national et de disposer de
statistiques de qualité pour assurer le suivi et l’évaluation de différents
programmes. Pour cette première année, notre
secteur agricole a bénéficié de ce projet, l’inscription d’un montant de
6 milliards de Fcfa pour la mise en œuvre du RGA à travers sa composante 1 qui
est l’harmonisation et la production de statistiques de base utilisant les
normes internationales de qualité des données.
Dans son discours de lancement, le ministre chargé de l’Administration territoriale a rappelé toute l’importance que le président de la Transition accorde à cette opération. Les résultats de ce RGA, selon le colonel Abdoulaye Maïga, permettront de saisir objectivement la situation socio-économique du pays. «Les solutions publiques adaptées aux besoins réels doivent être trouvées en participant activement à la réussite de cette opération», a-t-il déclaré. De ce fait, il a invité les acteurs du monde rural, notamment les producteurs dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ainsi que les services techniques de l’administration, à une adhésion entière à cette opération de collecte de données.
Identifiant unique- Pour le
ministre de l’Agriculture, tous les acteurs et parties prenantes aux activités
du secteur du développement rural s’accordent sur le bien fondé de cette
opération qui permettra de disposer de bases de données et de statistiques
agricoles fiables pour une meilleure planification du développement agricole.
Étant donné que le dernier RGA remonte à 2004, il apparaît donc nécessaire de
mettre à jour la base de sondage du système d’information agricole qui, de
toute évidence, est devenue obsolète, a indiqué Lassine Dembélé.
Et au président de l’Assemblée
permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam) de préciser que ce
processus consistera à obtenir un identifiant unique pour chaque exploitation
et à relier cet identifiant à son numéro de téléphone et à une parcelle
géo-référencée sur une carte. «L’enregistrement des exploitations familiales et
entreprises géo-localisées, assorti de la carte professionnelle, permettra un
suivi régulier et une planification des projets du monde agricole», a indiqué
Sanoussi Bouya Sylla.
Il a, par ailleurs, saisi l’occasion pour solliciter
l’appui des autorités pour deux projets dont la prise en compte permettra de
soulager les paysans. Il s’agit de la signature de l’arrêté interministériel
pour le fonctionnement des commissions financières villageoises et la
réorganisation du périmètre irrigué de Samanko pour une plus grande
productivité.
Quant au représentant résident de
l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),
Mahamadou Mansour N’diaye, cette opération permettra non seulement d’avoir des
données disponibles pour tous les acteurs mais constituera aussi un important
exercice pour faire du Mali la 1ère puissance agricole de l’Afrique de l’Ouest.
Il a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner le gouvernement
malien pour la réussite de cet exercice impératif pour le monde rural.
Prévue pour quatre mois, l’opération mobilisera plus de 6.000 agents dont 4.560 recenseurs, 700 chefs d’équipe, 255 techniciens informaticiens de contrôle et 300 agents pour le dénombrement du cheptel transhumant et nomade. Au terme de ce recensement, le secteur agricole disposera des répertoires fiables des exploitations agricoles familiales et des entreprises agricoles immatriculées, géo-localisées et disposant des caractéristiques de base pour s’asseoir une typologie, gage d’un meilleur ciblage pour les interventions futures.
Anne Marie KEITA
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..