
Les réformes en cours et d’autres préoccupations actuelles étaient au cœur des discussions
Les
travaux de l’atelier national de la 13è Revue sectorielle conjointe du secteur
agricole se tiennent depuis hier à la direction des finances et du matériel du
ministère l’Agriculture. Cette rencontre qui regroupe tous les acteurs du
secteur rural constitue un cadre privilégié d’échanges et de réflexions
stratégiques sur l’état de santé du secteur du développement rural. Elle a pour
objectifs de faire la photographie, le diagnostic du secteur agricole à l’année
N-1 et formuler des propositions et recommandations pertinentes permettant
d’améliorer les performances du secteur pour les prochaines années.
L’ouverture
des travaux était présidée par le ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé.
Il était accompagné de son collègue de l’Environnement, de l’Assainissement et
du Développement durable, Mamadou Samaké. En outre, la rencontre a enregistré
la présence des responsables des services centraux et rattachés du secteur du
développement rural, ainsi que les représentants des Partenaires techniques et
financiers (PTF). Durant deux jours, les
participants vont échanger sur les réformes en cours et les sujets d’actualité.
Il s’agit, entre autres, de la politique du foncier et l’élaboration des textes
d’application de la Loi d’orientation agricole (LOA), le niveau de mise en
œuvre de la Politique de développement agricole (PDA). Ils aborderont également
l’état de mise en œuvre du Plan national d’investissement dans le secteur
agricole (PNISA) en lien avec l’accélération de l’atteinte des Objectifs de
développement durable (ODD) et du Cadre de relance économique pour le
développement durable (Credd).
D’entrée de jeu, le ministre Lassine Dembélé a souligné les gros efforts déployés depuis les années 1991 pour doter le secteur d’outils novateurs destinés à assurer sa modernisation et à l’atteinte des objectifs de développement fixés par le gouvernement. La mise en œuvre des Stratégies et Politiques ont ainsi contribué au développement du secteur agricole qui a enregistré ces dernières années des performances significatives.
HAUSSE
DES INVESTISSEMENTS- Sur la période récente (2014 – 2022), l’économie malienne
a confirmé sa résilience avec un taux de croissance économique moyen élevé de
+5,7%. Le taux a été de 3,4% en 2022 contre 4,2% en 2021. Cette baisse, selon
Lassine Dembélé, est en lien avec la chute de la production du coton suite aux
attaques du cotonnier par les jassides, aux inondations, à la sécheresse, au
retard dans l’approvisionnement des intrants et l’insécurité dans les bassins
de production.
Toutefois, avec la mise
en place d’instruments efficaces de système de protection, le pays va renouer
avec sa cadence de production de coton avec une production attendue d’au moins
690.000 tonnes. Concernant l’agriculture vivrière, le taux de croissance est de
14,5% et celle de l’agriculture vivrière hors riz est de 20,9%.
Les
sous-secteurs de l’élevage et de la pêche contribuent chacun pour 3% à
l’économie nationale. Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture a noté que les
Dépenses publiques agricoles (DPA) ont plus que doublé entre le début des
années 2000 et 2022 avec une prédominance des dépenses consacrées aux aménagements
hydro-agricoles, suivis par les subventions agricoles.
Il a indiqué qu’au terme
de l’évaluation du «troisième rapport biennal de suivi et de mise en œuvre de
la déclaration de Malabo», le Mali a été classé troisième après le Rwanda et le
Maroc au titre des pays ayant un secteur agricole performant au niveau du
continent. Premier en Afrique de l’Ouest, le Mali figure sur la liste des pays
qui sont sur la bonne voie d’atteindre les engagements de Malabo d’ici 2025.
Signalant
quelques réformes engagées dans le secteur agricole, le ministre Lassine
Dembélé a cité l’élaboration de la Politique nationale du conseil agricole et
le système national du conseil agricole. Il a aussi noté l’élaboration du
Programme national d’irrigation de proximité, la Stratégie nationale de la
riziculture intensive, l’instauration des journées de poisson, la campagne de
vaccination du cheptel, la promotion de l’agro écologie…
Au-delà des performances enregistrées, le ministre Dembélé a souligné quelques défis liés à la relative dépendance de l’agriculture aux aléas climatiques, les difficultés de mobilisation des ressources financières et le faible niveau de transformation des produits agricoles.
Makan SISSOKO
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