
Dans le
cadre de ses consultations, le président de la Commission de rédaction de
l’avant-projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale,
Ousmane Issoufi Maïga, a rencontré mardi dernier les membres de la Cour
constitutionnelle à leur tête le président Amadou Ousmane Touré. Accompagné de
ses collègues, l’ancien Premier ministre était venu pour échanger et recevoir
des conseils et des suggestions éventuelles. C’était en présence du ministre de
la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim
Ikassa Maïga.
Dans son
intervention, le président de la Commission a rappelé que pour assurer une
inclusivité maximale conformément à l’article 8 du décret n°2024-O384/PT-RM du
28 juin 2024, les forces vives de la nation, les universités et les personnes
ressources ont été consultées à Bamako et dans toutes les régions du Mali.
Ousmane Issoufi Maïga précisera que cette démarche vise à recueillir un large
éventail d’opinions et de propositions. En ce sens, il a témoigné que de
nombreuses contributions ont été reçues reflétant la diversité des points de
vue et des attentes des différentes composantes de la population.
En ce qui
concerne le domaine de la justice, l’ancien Premier ministre a dévoilé que les
consultations ont permis de relever plusieurs préoccupations, notamment les
difficultés d’accès à la justice, la lenteur dans le traitement des dossiers,
le coût élevé des procédures, la corruption, les difficultés d’exécution de
certaines décisions de justice, l’insuffisance de la lutte contre la
délinquance économique et financière, la cybercriminalité. De même, a-t-il
souligné, quelques arrêts de la Cour constitutionnelle, en matière électorale,
ont été à l’origine de certaines crises post-électorales impactant la paix, la
sécurité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le
vivre-ensemble.
À cet égard, le premier responsable de la Commission a souhaité
recevoir de la Cour constitutionnelle les éléments clés qu’elle voudrait voir
inscrits dans la Charte, notamment les éléments pour l’apaisement du climat
social et politique et toutes autres suggestions qu’elle estime utiles pour la
paix, la sécurité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le
vivre-ensemble.
Prenant la
parole, le président de la Cour constitutionnelle a, de prime abord, apprécié
l’approche et la mission de la Commission, tout en rappelant que la paix et la
réconciliation sont liées tant aux préoccupations du moment qu’aux objectifs
constitutionnels de notre État. Pour Amadou Ousmane Touré, ces deux concepts
clefs constituent les piliers de notre société et conditionnent l’harmonie et
la prospérité de notre peuple.
«Alors que nous vivons un contexte marqué par
une crise multidimensionnelle depuis plus d’une décennie, des divisions et des
inégalités, il est essentiel pour nous de réfléchir à la meilleure façon de
promouvoir la paix et de favoriser la réconciliation des populations», a invité
le président de la 5è Institution de la République.
Répondant
à une question liée au découpage administratif, le ministre chargé de la
Refondation a, de son côté, soutenu que l’État veut se donner les moyens pour
que les élections soient organisées de façon optimale. «C’est pour qu’on soit
suffisamment prêt et que le jour où on organise les élections que tout le
dispositif nécessaire soit en place en termes de présence de l’administration
et des autres structures impliquées dans l’organisation de ces élections», a
expliqué Ibrahim Ikassa Maïga. Toute chose qui commence d’abord par la sécurité
ensuite le retour de l’administration, des services sociaux de base mais aussi
des populations déplacées et réfugiées.
Au cours de la rencontre, un questionnaire sur la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le vivre-ensemble a été remis aux participants afin de les aider à mieux cerner le contenu du sujet pour des propositions optimales.
Souleymane SIDIBE
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