
Le secrétaire général a expliqué aux administrateurs, lors de la réunion, le rôle capital de l’Ortm
Les travaux ont été dirigés par le secrétaire général du département de tutelle, Alkaïdi Amar Touré, en présence du directeur général de l’Ortm, Hassane Baba Diombélé. Les participants ont examiné le procès-verbal de la 53è session ordinaire, le rapport d’activités de 2023. Ils se sont aussi prononcés sur le rapport d’exécution du budget au 31 décembre dernier et celui à mi-parcours de l’exercice 2024 (à la date 31 mai dernier), avant d’opiner sur la situation des dettes sociales et fiscales de 2023 et 2024.
Le contexte actuel de notre pays est marqué par l’explosion du coût de la vie et les perturbations dans le fonctionnement de l’économie nationale. Cette situation entraîne une chute des activités et une hausse des prix. Ainsi, ces différents phénomènes continuent d’impacter sur les activités de l’Ortm, à travers une baisse substantielle des ressources propres. Selon le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, cette baisse de ressources est également la conséquence du départ de certains partenaires stratégiques, se traduisant par un énorme manque à gagner. Une autre manifestation de cette rareté de ressources, a poursuivi Alkaïdi Amar Touré, réside dans les difficultés que l’Office rencontre dans les opérations de recouvrement de la redevance radio/télévision. Sur ce registre, les ressources obtenues jusque-là demeurent en deçà de l’espoir suscité par ce projet au départ.
Puis la crise énergétique s’y est greffée. Ainsi en termes d’achat de carburant, l’Ortm débourse 60 millions de Fcfa par mois, soit environ 2 millions de Fcfa de carburant par jour, a-t-il rappelé.
Malgré ces difficultés, l’Office continue, avec l’appui du gouvernement, de faire face avec détermination à ses missions essentielles de mobilisation sociale et de couverture médiatique des événements de portée nationale et internationale.
Et de dire que l’Ortm a pris une place importante dans la couverture médiatique des actions de pacification du territoire national, entreprises par l’Armée nationale. «Il continuera de réserver une couverture médiatique adéquate à ces actions, en collaboration avec la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa) de même qu’il continuera de soutenir les actions des autorités de la Transition, notamment celles orientées vers le retour des services sociaux de base à l’intérieur de notre pays», a souligné le secrétaire général.
Et de poursuivre que l’Office continuera de mettre l’accent sur la promotion de notre culture et de nos langues nationales. Toujours sur le registre de la mobilisation sociale et de la couverture médiatique, l’autre défi concerne la vulgarisation des activités de l’Alliance des États su Sahel (AES). Selon lui, la couverture médiatique des activités de l’AES doit être de plus en plus riche pour permettre à la Confédération de s’installer durablement dans les colonnes des journaux et dans les reportages radio et télé. En vue de renforcer ses capacités opérationnelles, l’Ortm poursuit les efforts de numérisation de ses équipements de production. Ainsi, l’engagement en faveur d’une numérisation rapide a pris de l’ampleur avec l’inauguration du nouveau studio de l’Ortm1, cent pour cent numérique équipé de matériels de dernière génération.
«Cette digitalisation doit s’amplifier pour permettre à l’Office de s’adapter à l’évolution technologique du moment, mais aussi de profiter des avantages économiques et concurrentiels qu’offrent le digital», a souligné Alkaïdi Amar Touré, ajoutant que l’industrie de l’audiovisuel n’est pas à l’abri de la transformation numérique.
Il a aussi évoqué l’envahissement et à la floraison des réseaux sociaux. Selon lui, l’existence de la télévision publique traditionnelle est de plus en plus menacée par les réseaux sociaux qui sont consommés de façon massive, notamment par les plus jeunes générations.
Fadi CISSE
Il s’agit de l’abrogation des actes de nomination des responsables administratifs directement impliqués dans les drames survenus sur les sites de Danga (Cercle de Kangaba) et Bilalikoto (Cercle de Keniéba). S’y ajoutent la suspension par les responsables des collectivités territoriales, du .
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