L’ouverture des travaux était
présidée par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec
les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga. Il avait à ses côtés le président de
l’Oclei, Dr Moumouni Guindo.
Pendant
trois jours, les agents et des acteurs de la lutte contre la corruption
s’approprieront les instruments juridiques internationaux relatifs à cette
lutte, notamment la convention des Nations unies contre la corruption, la
convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption ainsi
que leurs mécanismes de suivi et de mise en application.
Cette
convention des Nations unies, selon Dr Moumouni Guindo, est un cadre fédérateur
universel pour l’ensemble des pays du monde. Il a expliqué que toutes ces
conventions citées mettent l’accent, notamment sur la prévention et le développement
de la collaboration inter-services au niveau national et de la coopération
internationale entre les États.
Ainsi,
en conviant à cette session de formation des structures de contrôle, des
acteurs de la justice et d’autres acteurs, l’Oclei se conforme aux textes en
vigueur qui le chargent de susciter et de développer la collaboration entre les
structures nationales directement ou indirectement impliquées dans la lutte
contre l’enrichissement illicite. Pour le président de l’Office, une synergie
d’actions dynamiques est indispensable entre les acteurs de la lutte contre la
corruption tant au niveau national qu’à l’échelle internationale.
Il
a rappelé que l’Oclei s’inscrit, avec volontarisme, dans le triptyque des 3 C :
Concertation, Collaboration, Coopération. «Oui, tous les acteurs de la lutte
contre la corruption doivent travailler ensemble. C’est la condition sine qua
non du succès du combat contre l’impunité de la délinquance financière», a-t-il
clamé.
Selon
le ministre chargé de la Refondation, dans le cadre de la lutte contre le fléau
de la corruption, il est apparu nécessaire de concevoir et d’adopter une
Stratégie nationale, assortie d’un plan d’action quinquennal 2023-2027. Et
cela, conformément au Plan d’action du gouvernement dont l’axe 4 est dédié à la
promotion de la bonne gouvernance et à l’adoption d’un Pacte de stabilité
sociale.
Ibrahim
Ikassa Maïga a souligné que la lutte contre la corruption n’est pas l’affaire
du seul gouvernement. Les organisations de la société civile, le secteur privé,
les femmes et les jeunes ont chacun un rôle essentiel à jouer en matière de
prévention, de sensibilisation et d’éducation des populations pour un
changement de comportement.
Le ministre a indiqué que le processus engagé pour la refondation de notre État est irréversible. E que l’un des piliers de cette vision est assurément la lutte contre la délinquance financière sous toutes ses formes, soutenue par une culture de conscience collective et citoyenne face aux biens publics.
Anta CISSÉ
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