La cérémonie était présidée par le ministre d’État,
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation,
porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, au nom du président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta. C’était en présence d’autres membres
du gouvernement, notamment le ministre de la Communication, de l’Économie numérique
et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, et son collègue
de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et de l’Artisanat,
Andogoly Guindo.
La rencontre se voulait un cadre de
concertation et d’échanges sur une préoccupation de brulante actualité,
notamment la gestion des conflits dans les pays africains. Une opportunité pour
les têtes couronnées de notre continent de mettre l’accent sur l’importance de
la culture dans la prévention des conflits. Il s’agit particulièrement de
rappeler le rôle que peuvent jouer ces détenteurs de connaissances ancestrales
du continent. Ces personnalités qui occupent une place importance dans la hiérarchie
sociale. D’où l’importance du thème qui garde toute sa valeur pédagogique
surtout dans un contexte où certains pays sont embrasés par des crises
politiques, socioéconomiques voire des guerres civiles.
Au nom des autorités de la Transition, le ministre d’État Abdoulaye Maïga a apprécié l’initiative et réitéré l’engagement de notre pays à accompagner l’initiative. Il a aussi exprimé la gratitude de notre pays aux participants pour cette marque de fraternité, d’amitié sincère et de solidarité. Et de déclarer ceci : «La culture a ceci de particulier, ce qu’elle relie les savoirs les plus féconds pour donner le souffle qui accroit la vitalité de l’humanité. Vous les dépositaires des pratiques et savoirs ancestraux, gardiens de valeurs sociétales supérieures, de vertus et de normes d’éthique».
Le porte-parole des rois d’Afrique a rappelé
la nécessité pour les Africains de comprendre que nous avons des valeurs qui
ont assez dormi. Pour lui, il est temps de se retrouver.
Pour le Pr Mamadou Babou Niang, les détenteurs
de savoirs vont plancher sur l’Afrique afin de lui être utiles. «Nous sommes de
ceux qui depuis des siècles perpétuent les liens entre deux mondes», a-t-il
expliqué. Pour Angoly Guindo, les détenteurs de savoirs occultes donnent la
bonne preuve de leur fervent attachement à la culture authentique de l’Afrique et
à l’intégration des peuples par la culture.
Les participants ont salué le rôle de notre pays dans l’éveil des consciences des peuples africains à prendre leur destin en main. Ils ont aussi intronisé notre compatriote Babou Niang chef suprême du conseil. Quant au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, il a été élevé par les détenteurs de savoirs occultes au grade de chef suprême.
Mohamed TRAORE
Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a organisé, hier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB), un atelier de consultat.
Le Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (Pafeem) a organisé hier, dans un hôtel de la capitale, une session de formation des agents de la direction de la microfinance sur l’outil Cameli..
Cette réunion technique vise à préparer les documents à soumettre aux ministres, qui devront consacrer l’acte constitutif de la banque avant sa transmission aux Chefs d’État pour validation finale.
Le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont des menaces graves pour la stabilité financière mondiale et la sécurité internationale. Dans ce décryptage, le magistrat Yaya Traoré, membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), parle des .
Le projet de budget prévisionnel 2026 de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) s’élève en ressources et en emplois à la somme d’environ 8,20 milliards de Fcfa, contre 8,94 milliards de Fcfa en 2025, soit une baisse de 8,28%..
La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, a présidé hier la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage et d’appropriation des textes régissant l’emploi et la formation professionnelle. Ces travaux, qui dureront.