Elle vient d’enregistrer
l’adhésion de plusieurs organisations de la société civile. La cérémonie
officielle d’adhésion s’est déroulée, le samedi dernier au siège du Collectif
pour la défense des militaires (CDM) à Yirimadjo Zrny, en Commune VI. C’était
sous la présidence du secrétaire général du CDM, Younouss Soumaré, en présence
des représentants des autorités politiques, administratives et coutumières de
cette commune.
Après le protocole de bienvenue et la présentation des nouveaux adhérents, le président du CDM de Dialokorodji, Mamadou Dembélé a fait un bref aperçu du contexte de création de l’organisation. Il a indiqué que la CP-AES a été inspirée de l’initiative de création de l’Alliance des États du Sahel (AES) à travers la charte du Liptako-Gourma, signée le 16 septembre 2023 à Bamako, devenue la Confédération de l’Alliance des États du Sahel dont le traité a été signé lors du 1er sommet des chefs d’État à Niamey le 6 juillet dernier.
Mamadou
Dembélé expliquera qu’à travers cette coordination, les peuples des trois pays
de l’AES, à travers les organisations patriotiques et panafricaines, ont décidé
de s’approprier ce projet porté par les chefs d’État du Burkina Faso, le
capitaine Ibrahim Traoré, du Niger, le Général de brigade Abdourahamane Tiani
et du Mali, le Général d’armée Assimi Goïta. Cela, en s’engageant à accompagner
la concrétisation des idéaux de l’AES, à promouvoir l’intégration et les
valeurs africaines caractéristiques des peuples de la Confédération. Mais aussi
à préserver la souveraineté et la dignité des peuples de l’AES et à renforcer
le dialogue entre les acteurs de la société civile et les instances
décisionnelles.
En
outre, la CP-AES s’engage à promouvoir la solidarité entre les États membres et
à soutenir les initiatives prises par les autorités visant à améliorer la
qualité de vie des populations. Un engagement qui se matérialise par des
programmes de sensibilisation et d’information pour la concrétisation des
idéaux de l’AES, a-t-il ajouté.
À ce propos, Mamadou Dembélé a invité
l’ensemble des organisations de la société civile à rejoindre la CP-AES afin de
contribuer à l’édification du Mali kura. Selon lui, cette cérémonie d’adhésion
des organisations de la société civile à la CP-AES est un moment décisif pour
le renforcement des liens entre les organisations patriotiques du Mali. Car,
cet évènement établit un partenariat stratégique visant à rassembler les voix
de diverses entités au sein de l’organisation sous-régionale.
Les
porte-paroles des adhérents Mme Sow Mariam Cissé (association Benso) et Dr
Sadio Maïga (Coalition citoyenne pour la refondation et la souveraineté), ont
remercié les responsables du CDM pour la confiance placée en leurs
organisations. Avant de réitérer leur disponibilité et leur engagement à œuvrer
pour la défense des idéaux des pères fondateurs de l’AES.
La cérémonie a été marquée par la désignation de Mme Awa Camara comme coordinatrice de la CP-AES diaspora-France par le secrétaire général du CDM, Younouss Soumaré. Cette séquence a été suivie par la signature de la charte de la CP-AES par les représentants des adhérents.
De sa création à nos jours, la CP-AES/Mali compte déjà plus de 80 organisations, mouvements et associations patriotiques et panafricaines de la société civile.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.