
L’avenir du Mali passe par la réussite de la Transition, selon le président Mamadou Oumar Sidibé (g)
Entre autres, on peut citer la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation
issus du processus d’Alger, la mise en place du comité de pilotage du Dialogue
inter-Maliens, le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’annulation du concours
d’entrée à la Fonction publique, la situation de Kidal. La conférence de presse
était aminée par trois personnes : Mamadou Oumar Sidibé, président de la
Plateforme Anw Ko Fasoko, Émile Salam Sow et Modibo Konaté, tous deux vice-présidents
de ce regroupement politique porté sur les fonts baptismaux en 2021 par
plusieurs dizaines de partis politiques et associations.
D’entrée de jeu, Émile Salam Sow a dit que la
Plateforme Anw Ko Fasoko prend acte des décisions prises ces dernières semaines
par les autorités de la Transition, notamment le retrait du Mali de la Cedeao,
la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la mise en place du comité
de pilotage du Dialogue inter-Maliens et l’annulation du concours d’entrée à la
Fonction publique. «La Plateforme Anw Ko Fasoko n’a pas été consultée par les
autorités de la Transition.
C’est à travers les communiqués lus à la télévision
nationale que nous avons pris connaissance de ces différentes décisions prises
par les autorités», a cependant tenu à préciser Émile Salam Sow. Et le conférencier
de rappeler : «Nous avons été les premiers à dénoncer la signature de
l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale à cause du contenu du
document. Nous étions convaincus que l’accord ne pouvait pas être appliqué au
risque de diviser le pays. Le temps nous a donné raison et nous ne sommes pas
surpris de la décision des autorités de mettre fin à l’accord».
Parlant du comité de pilotage du Dialogue
inter-Maliens, le vice-président de la Plateforme Anw Ko Fasoko dira que «la
tenue d’un dialogue inter-Maliens doit être inclusif à travers la participation
de toutes les parties prenantes en cette étape cruciale de la vie de notre pays».
Après avoir martelé «qu’on ne peut nullement faire un dialogue pour la paix et
la réconciliation nationale avec seulement ceux qui sont d’accord avec nous», Émile
Salam Sow a assuré que la Plateforme Anw Ko Fasoko «s’associera à toutes les
initiatives pour la, paix et la cohésion sociale dans notre pays».
De la situation à Kidal, il en a également été
question lors de cette première conférence de presse de l’année du regroupement
politique. Le président du regroupement politique a salué le retour de cette région
dans le giron de l’État et rendu hommage aux Forces armées maliennes (FAMa) «qui
ont rendu fiers les Maliens en chassant les groupes armés de Kidal». De même,
Mamadou Oumar Sidibé s’est réjoui du retour des services de base dans la région
et a exhorté les autorités à poursuivre les efforts pour la sécurisation totale
des régions du Nord du Mali.
Selon son président, la Plateforme Anw Ko
Fasoko a toujours été préoccupée par l’amélioration des conditions de vie des
Maliens et restera fidèle à ses idéaux qui s’articulent autour du Dambé, du
Ladrya et du Danaya. Le regroupement politique a-t-il aujourd’hui des griefs
contre les autorités de la Transition ? «Si nous disons prendre acte des décisions
qui ont été prises par les autorités, cela ne signifie pas que nous apprécions
tout ce qu’elles font. En fait, notre Plateforme n’est pas une force
d’opposition, au contraire notre objectif principal est d’aider les autorités
pour la réussite de la Transition.
Aujourd’hui, tous les Maliens et toutes les
Maliennes doivent se battre pour la réussite de la Transition qui passe par
l’organisation d’élections transparentes dans les meilleurs délais possibles»,
a répondu Mamadou Oumar Sidibé. Pour le premier responsable de la Plateforme
Anw Ko Fasoko, toutes les décisions qui ont été prises ces dernières semaines
par les autorités de la Transition ont des avantages, mais aussi des inconvénients.
Le plus important, soulignera-t-il, c’est de positiver ces décisions et faire
en sorte qu’elles n’impactent pas trop la vie des Maliennes et des Maliens.
«Nous devons tous avoir présent à l’esprit que chacun a son mot à dire et sa part de responsabilité dans la reconstruction du pays. L’avenir du Mali passe par la réussite de la Transition», a répété Mamadou Ouamr Sidibé, avant d’annoncer que la plateforme a mis en place une commission pour examiner les conséquences du retrait du Mali de la Cedeao et que les conclusions de ce groupe de travail seront dévoilées dans les semaines à venir lors d’une rencontre avec la presse.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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