Les capacités des Forces de défense et de sécurité ont été renforcées
Le
problème de l’insécurité routière affecte toutes les couches sociales. Il a
pris des proportions inquiétantes devenant une préoccupation majeure aussi bien
pour les usagers des transports routiers, que pour les pouvoirs publics en
charge de la gestion de la sécurité routière. Persuadée des impacts négatifs
des accidents de la circulation routière sur la population et l’économie de
notre pays, l’Anaser, sur recommandation de la session ordinaire du conseil
d’administration du 22 décembre 2023, a recommandé l’organisation de fora
régionaux de la sécurité routière.
Le
chef d’antenne Anaser- Ségou a souligné l’objectif de ces rencontres qui visent
à promouvoir la sécurité routière sur l’ensemble du territoire national,
s’enquérir des préoccupations des acteurs, recueillir et traiter les
sensibilités de chaque région afin de renforcer la coordination des actions de
lutte contre l’insécurité routière. Bagui Traoré a expliqué que la rencontre
qui va durer quatre jours, se déroulera de façon séquentielle. Elle va
concerner des agents verbalisateurs de la police et de la gendarmerie, des
chauffeurs et des conducteurs routiers, des chauffeurs de tricycle et de
mototaxi et des personnes en situation d’un handicap.
Quant
au gouverneur, il a indiqué que ces formations vont renforcer les capacités des
agents verbalisateurs sur la procédure de recouvrement des amendes forfaitaires
issues des infractions aux règles de la circulation routière. Tout en les
aidant à se familiariser avec les techniques de poursuite et de répression des
infractions aux règles de la circulation routière, la formation renforcera les
capacités des chauffeurs et conducteurs routiers, les chauffeurs de tricycle et
de mototaxi et les personnes vivant avec un handicap. «C’est aussi une invite à
la société civile pour renouveler son engagement dans le cadre de la lutte contre
l’insécurité routière notamment la vitesse excessive, le non port de ceinture
de sécurité, le non port de casque de protection, le non-respect du code de la
route», a-t-il-dit.
Le
contrôleur général Alassane Traoré a, par ailleurs, souligné que le niveau
d’insécurité au Mali en général est préoccupant et celui de la Région de Ségou
en particulier. Aucun effort ne doit être ménagé pour inverser cette tendance à
la baisse. Il a révélé que selon les statistiques de 2016 à 2021, la Région de
Ségou a enregistré 660 cas d’accidents faisant 844 blessés et 209 tués. «Ce
bilan dans notre Région est interpellateur. C’est pourquoi il faut inverser
cette page sombre car le temps presse. Chaque jour qui passe, c’est la vie des
usagers qui est hypothéquée sur la route.
Ceci nous recommande d’agir car
aucune couche socioprofessionnelle n’échappe au risque de l’insécurité
routière», a-t-il-dit. Selon le chef de l’exécutif régional, la recrudescence
des accidents de la route dont la principale cause demeure le non-respect du
code de la route par certains usagers, impose l’application des sanctions
systématiques et proportionnelles à la gravité des infractions aux règles de la
circulation routière. La cérémonie d’ouverture a été suivie d’une remise de
dons de médicaments destinés au service des urgences de l’hôpital Nianakoro
Fomba de Ségou.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
Le Projet national du Programme africain de mini-réseaux permettra la mise en service directe d’au moins 309 kilowatts de puissance solaire photovoltaïque installée et 754 kilowattheures de capacité de stockage sur batteries. Il bénéficiera directement à plus de 8.000 personnes, dont 50% de.
La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, accompagnée de sa collègue de la Santé et du développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, était hier à l’hôpital Gabriel Touré pour remettre un important lot de kits de premier secours et de m.
Pour 2026, il est attendu une croissance de 5,5% en rapport avec une reprise de la production aurifère et une amélioration progressive des conditions de sécurité. L’inflation, elle, devrait fléchir à 2,5%, largement conforme à la norme communautaire de 3%.
La 13è session du comité de pilotage du Fonds d’appui à l’automatisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant (Fafe) s’est tenu, hier à son siège..
Faisant partie de l’une des couches les plus vulnérables du pays, ces dames ont initié, entre elles, des activités d’échanges sur la santé de la reproduction pour favoriser un changement de comportement dans leur communauté.
En marge de la session de formation tenue du 24 au 25 novembre dernier, sur le «Journalisme de solutions», un module portant sur la désinformation et le fact-checking a été présenté. Face à des apprenants assidus et curieux, le journaliste Moussa Diarra est longuement revenu sur ces nouveaux.