Remise du rapport annuel 2022 du Mali sur la traite des personnes et pratiques assimilées
La rencontre était couplée à la remise du rapport annuel 2022 du Mali sur la
traite des personnes et les pratiques assimilées. Cette cérémonie s’est déroulée
en présence de la représentante de l’Organisation internationale pour les
migrations (OIM) au Mali, Vanessa Leigh, de la Coordinatrice régionale de
l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Annalisa
Pauciullo, ainsi que de bien d’autres personnalités.
D’un coût estimé à 2,9 milliards de Fcfa, le
plan d’actions national de lutte contre la traite des personnes (2023-2027),
financé par le Royaume des Pays-Bas, a été élaboré sous le leadership des
autorités nationales et du Comité national de coordination de la lutte contre
la traite des personnes et les pratiques assimilées, avec l’implication des
experts, de la société civile et le soutien des organisations internationales.
Il vise à définir une stratégie claire et complète pour la période 2023-2027,
afin de renforcer les efforts existants et de développer de nouvelles mesures
pour éradiquer la traite des personnes dans le pays.
Ce plan, qui reflète les réalités maliennes,
s’articule autour de quatre axes stratégiques en lien avec les standards
internationaux de lutte contre la traite des personnes. Il s’agit de la prévention
de la traite des personnes ; de la protection et de l’assistance aux
victimes de la traite des personnes ; de l’application de la loi relative á
la lutte contre la traite des personnes á tous les niveaux de la chaîne pénale ainsi
que de la promotion de la coordination et de la coopération en matière de lutte
contre la traite des personnes. Ce document servira de référence stratégique
pour les cinq prochaines années, pour le gouvernement, les Nations unies et
particulièrement pour l’ONUDC.
La traite des personnes est une violation
grave des droits humains et elle n’épargne aucun pays voire aucun continent.
Pour le ministre de la Justice, la volonté du gouvernement de lutter contre ce
phénomène est illustrée non seulement par la signature et la ratification des
différents conventions et protocoles, mais également par la mise en place d’un
cadre normatif qui a atteint des résultats probants et fort appréciables.
Mahamadou Kassogué a insisté sur le caractère inclusif et participatif de ce
nouveau plan d’actions national, avec les différentes consultations organisées,
autour du document, qui ont concerné tous les acteurs avec les avis éclairés
des experts.
Sur le plan législatif, a poursuivi le
ministre Kassogué, des avancées notables sont en cours avec l’introduction de
nouvelles dispositions dans le nouveau Code pénal dont le projet a été adopté
par le conseil des ministres du 11 octobre 2023. «Il s’agit de renforcer le
dispositif législatif pour mieux dissuader, améliorer la prise en charge des
victimes et assurer l’efficacité des procédures judiciaires», a-t-il expliqué.
Ces actions et initiatives s’inscrivent en droite ligne des orientations des
autorités de notre pays quant au renforcement de la lutte contre l’impunité,
sous toutes ses formes, dans l’optique de mieux protéger et de promouvoir les
droits humains.
Pour la coordinatrice régionale de l’ONUDC, ce
plan d’actions donne une vision claire de leurs interventions prioritaires en
matière de lutte contre la traite des personnes pour les prochaines années et
reste un document stratégique qui fera l’objet d’une évaluation continue dans
le but de l’adapter, au fur et à mesure, aux besoins du pays.
«Ce processus a
permis à l’ONUDC de mettre l’accent sur le besoin d’une réponse de la justice pénale
contre l’impunité à travers des appuis sur les mécanismes d’enquête et de
poursuite en matière de traite de personnes tout en faisant la promotion de
l’accès à la justice pour des victimes», a souligné Annalisa Pauciullo.
La représentante de l’OIM au Mali reste persuadée que la mise en œuvre effective de ce nouveau plan d’actions national permettra de renforcer la réponse du Mali contre la traite des personnes, tout en tenant compte des quatre domaines prioritaires, approuvés à l’échelle internationale.
Jessica K. DEMBELE
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.