
Le Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué
La communauté internationale a célébré, le 9 décembre dernier, la
Journée internationale de lutte contre la corruption sous le thème : «20
ans de la Convention des Nations unies
contre la corruption : Unissons le monde contre la corruption». En
choisissant ce thème, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime
(Onudc) met un accent particulier sur l’importance de la problématique liée à
la lutte contre la corruption tout en fixant les pays membres de l’Organisation
onusienne face à leur responsabilité.
En prélude à la célébration de ladite journée, le ministre de la
Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, avait fait une
déclaration, le jeudi dernier, dans laquelle il a indiqué que notre pays appréciait le thème mondial de
cette édition qui démontre, une fois de
plus, la nécessité de créer une union sacrée sur le plan international pour
circonscrire le mal.
Car, selon le Garde des Sceaux, la corruption est le fléau qui
fragilise le tissu économique de nos pays, annihile les efforts de développement
dans tous les domaines, et occasionne des inégalités pouvant menacer la paix,
la stabilité politique et économique des états et entamer la cohésion sociale.
Pour sensibiliser l’opinion nationale sur le phénomène, le ministre en
charge de la Justice a rappelé que le gouvernement a institué, en novembre
2010, une semaine nationale de lutte contre la corruption.
L’objectif consiste
à informer l’opinion publique sur les actions entreprises dans ce cadre en vue
de restaurer un climat de confiance entre les pouvoirs publics et les citoyens.
Sous les orientations éclairées
du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le gouvernement a pris
la juste mesure du fléau de la corruption et de la délinquance économique et
financière en faisant de cette lutte une priorité parmi ses choix stratégiques.
À cet égard, Mahamadou Kassogué a évoqué que le chef de l’État a placé son action sous le signe de la rigueur dans la gestion et de la moralisation des comportements. Un combat que notre pays peut surement gagner afin qu’il soit au rang des nations prospères. Cet engagement s’est traduit par l’adoption de mesures visant à réduire les opportunités de corruption et à promouvoir une gouvernance vertueuse dans notre pays.
DES RÉSULTATS PROBANTS-Selon le Garde des Sceaux, la dynamique doit
être soutenue par la mise en œuvre des mesures de transparence de la vie
publique. Notamment l’appropriation par les agents publics de la déclaration
des biens et le respect des règles d’éthique et de déontologie en vue de
parvenir à l’exercice correct, honorable et adéquat des fonctions publiques.
S’agissant des organes de prévention et de lutte contre la corruption, Il
rappellera que notre pays a mis en place certaines structures qui luttent
contre le phénomène conformément à leurs missions. Pour renforcer l’efficacité
de la lutte contre la corruption au Mali, il est apparu nécessaire de créer une
synergie d’actions entre ces différentes structures à travers la mise en place
de cadre de coordination et de concertation qui sont en cours de formalisation.
Mahamadou Kassogué a rassuré que des réformes se poursuivront avec l’adoption
des avant-projets de code pénal et de code de procédure pénale pour mettre à la
disposition des praticiens un outil de travail moderne et adapté à la lutte
contre la criminalité. Et de souligner que les actions de répression de la
délinquance économique et financière ont abouti à des résultats probants dont
il faut se féliciter.
« Les actions judiciaires engagées dans le cadre des
dossiers de la Loi d’orientation et de programmation militaire, de la Loi de
programmation de sécurité intérieure et de l’avion présidentiel connaissent des
évolutions satisfaisantes devant aboutir prochainement à leur clôture »,
a-t-il apprécié.
Ajoutant qu’il en est de même des dossiers reçus en 2021 des
structures de vérification, de contrôle et d’inspection. «Certains seront
bientôt jugés par la Cour d’assises dont une session se tient actuellement», a
informé le ministre Kassogué.
Oumar DIAKITE
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