
Ces journées visaient à valoriser la recherche africaine
L’événement, tenu à Kalassa dans la Commune rurale de Siby, a réuni durant trois jours des chercheurs maliens et étrangers, des professionnels de la santé et des étudiants. La cérémonie de lancement s’est tenue en présence du maire de cette commune, Daouda Keïta et des autorités coutumières et administratives.
Le thème central retenu était : «Regards croisés sur les inégalités sociales et territoriales de santé au Sahel : défis, enjeux et perspectives». Ces journées visaient à valoriser la recherche africaine, mettre la lumière sur nos chercheurs, développer un regard africain et contribuer au développement de nos pays en mettant un accent particulier sur la recherche action. Plusieurs activités étaient au menu de la rencontre. Il s’agit des consultations ophtalmologiques gratuites, d’une conférence sur les inégalités, la rencontre avec les communautés et des visites touristiques pour la découverte du Mandé.
Le chef de village de Kalassa, Kalifa Konaté, a rendu hommage au promoteur de l’EPHESP pour les réalisations faites dans sa localité. Parmi lesquelles, la construction d’un centre de santé, des consultations ophtalmologiques gratuites, des interventions chirurgicales de la cataracte et des distributions de médicaments. Il a également apprécié la visibilité que ces Journées donnent à son village avec l’arrivée des participants de plusieurs pays africains.
Le promoteur de l’EPHESP a expliqué qu’ils veulent poser un diagnostic et trouver des solutions idoines pour notre pays et la Confédération des États du Sahel (AES). «Nous voulons faire de la santé une approche complexe globale. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés sont liés en grande partie aux inégalités. Nous devons contribuer à les réduire. C’est ce que nous faisons à l’intérieur des territoires», a affirmé Dr Bakary Toumagnon.
Par ailleurs, il a souligné l’importance de notre démographie. Il faudra, a-t-il proposé, accompagner nos populations et développer l’économie de la connaissance en permettant à nos enfants d’aller à l’école et d’accéder à des soins de qualité. Le directeur général adjoint de la santé a expliqué que les résultats des recherches présentées durant ces journées leur permettront d’apprécier les insuffisances liées à l’accès au service de santé dans notre pays. Dr Kalifa Keïta a indiqué que ces travaux permettront aux décideurs de réorienter les stratégies permettant à la population d’accéder à des soins de santé de qualité. Il a félicité les organisateurs pour les efforts continus en faveur de la population.
Pour sa part, Dr Souleymane Astou Diagne, universitaire sénégalais, a commenté que ces Journées constituent une initiative importante qui permet le croisement des projets de recherches. «J’ai répondu favorablement à cette invitation pour venir croiser mon regard aux expériences et publications des collègues maliens et d’autres pays en vue d’avoir une meilleure visibilité sur l’éclairage des politiques sur la santé publique dans nos différents pays», a argumenté le spécialiste en économie de la santé. Et de souligner que le défi de santé s’impose avec acuité dans les pays du Sahel. Le chercheur à l’Université Alioune Diop de Bambey, au centre-ouest du Sénégal, a ajouté que les chercheurs doivent questionner les problématiques de santé et y apporter des solutions concrètes.
Mohamed DIAWARA
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