
La conférencière Maïga Soyohata Haïdara (g)
La 26eme édition de la Quinzaine de l’environnement (au Mali 15 jours y sont dédiés pour la Journée mondiale de l’environnement qui se célèbre chaque 5 Juin) a été marquée au pays par une conférence-débat ,animée par Maïga Soyohata Haïdara, présidente de l’Association «Une Seule Santé au Mali». C’était sous la présidence de Drissa Traoré, conseiller technique qui représentait la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.
La pollution plastique fait référence à l’accumulation de déchets plastiques dans l’environnement, qui affecte la faune, la flore, et les écosystèmes. À Bamako, il existe 26 Unités de production de plastique. De ce fait, la conférencière Maïga Soyohata Haïdara a estimé qu’il y a des acteurs clés qui sont condamnés à collaborer pour pouvoir y lutter contre sa prolifération. Le gouvernement élabore déjà sa politique publique, réglemente la production et la gestion des déchets plastiques et doit sensibiliser sur les dangers de cette pollution.
Les industries doivent adopter des pratiques durables, développer des matériaux alternatifs et améliorer des systèmes de recyclage tout comme les ONG et associations d’intérêt public qui doivent sensibiliser, faire des plaidoyers pour des politiques environnementales et organiser des campagnes de nettoyage auxquelles les communautés locales doivent s’y joindre par leur participation à des initiatives de nettoyage, de l’éducation sur les pratiques de réduction des déchets, et de la promotion de solutions durables.
Maïga Soyohata Haïdara a cité des exemples de collaboration intersectorielle comme les accords internationaux (des initiatives comme le pacte de la plastique, qui vise à réduire les déchets plastiques à l’échelle mondiale), les programmes de recyclage (un partenariat entre municipalités, entreprises et ONG pour créer des systèmes de collecte et de recyclage plus efficaces), l’implication du système éducatif (une collaboration entre écoles, entreprises et ONG pour développer des programmes éducatifs sur la réduction des plastiques), etc.
Le représentant de la ministre a félicité la conférencière pour la qualité de l’exposé face à un thème qui reste un fléau, puisque la santé de tous (humains, animaux, végétaux) y dépend. La lutte contre la pollution plastique nécessite donc une approche collaborative qui mobilise tous les secteurs de la société. En unissant les forces, il est possible de créer des solutions durables et innovantes pour faire face à cette crise environnementale. La sensibilisation et l’action collective sont essentielles pour préserver notre planète pour les générations futures.
Correspondance particulière
Papa BOUBEYE
Rédaction Lessor
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