
En milieu rural, les enfants sont utilisés pour les travaux champêtres
Ladite journée sera conjointement commémorée par le gouvernement
à travers le ministère en charge du Travail, le Bureau international du travail
(BIT), l’ONG Gradem (Groupe de recherche action droits de l’enfant au Mali) et
le Programme, travail pas l’affaire des enfants du consortium (ENDA Mali, Save
the children, SNEC et Unicef).
Cela à travers une série d’activités telles
que des tables rondes, des débats télévisés et radiophoniques, une
campagne de sensibilisation, la projection de films documentaires.
Les droits
des enfants sont une priorité au Mali où la moitié de la population a moins de
18 ans. Le code du travail interdit le travail des enfants de moins de 14 ans.
Ainsi que l’emploi de ceux de moins de 18 ans à des travaux excédant leur
force, présentant un danger ou qui, par la nature et par les conditions dans
lesquelles ils sont effectués, sont susceptibles de blesser leur moralité.
Après avoir ratifié la
convention relative aux droits de l’enfant, le Mali a également approuvé les
principaux instruments internationaux comme ceux de l’Organisation internationale
du travail (OIT) en 2002. Le travail
joue sur la santé physique et mentale des enfants et les empêche d’aller à
l’école. Aussi, il réduit leurs chances
dans la vie. D’où la création de la Cellule nationale de lutte contre le
travail des enfants (CNLTE).
Moussa Tadjoudine, ancien chef de Division
étude et suivi-évaluation à ladite
cellule nous a rappelé que ladite journée est célébrée à travers des
manifestations populaires afin de sensibiliser sur le phénomène du travail des
enfants. « Pour cela, nous partons sur les sites d’orpaillage, dans les
zones agricoles où les enfants sont impliqués dans les travaux dangereux. Les
enfants talibés sont également concernés… », fait-t-il savoir.
Joint au téléphone, depuis
Genève où il se trouve pour la Conférence internationale du travail, le
directeur de la CNLTE, Amadou Thiam, met l’accent sur la sensibilisation de la
population pour mettre fin à ce fléau.
D’après lui, lorsque la protection
sociale est bien assurée aux parents et aux jeunes travailleurs, cela les
mettrait à l’abri de certains besoins. Mieux, dit-il, cela pourrait les amener
à ne plus recourir au travail des enfants comme contribution à l’économie
familiale. Selon l’Organisation
internationale du travail (OIT), les systèmes publics de protection sociale
sont essentiels pour combattre la pauvreté, la vulnérabilité et pour éradiquer
et prévenir le travail des enfants.
Pour l’Organisation, la protection sociale
est à la fois un droit humain et un moyen d’intervention efficace pour éviter que
les familles aient recours au travail des enfants en temps de crise. Pour
marquer de réels progrès vers l’élimination du travail des enfants, l’OIT
souligne qu’il faut accroître les investissements effectués dans les systèmes
de protection sociale universelle. Et cela, dans le cadre d’une stratégie
intégrée et globale de lutte contre le travail des enfants.
L’Etat malien a mis en place depuis 2014, une Politique
nationale de promotion et de protection de l’enfant. Approché sur le sujet, le
directeur national de la Promotion de l’enfant et de la femme (DNPEF), Youssouf
Bagayoko précise que cette politique prend en charge la question du travail des
enfants.
Pour lui, elle est orientée
vers l’élimination de tout ce qui est pure forme de travail ou qui nuit à
l’enfant. En plus, il y a la Politique nationale de promotion de la famille qui
amène vers la sensibilisation, l’information, le renforcement des capacités et
les plaidoyers.
Mais également des plans d’actions opérationnels et
quinquennaux qui sont mis en œuvre pour permettre d’atteindre les objectifs de
cette politique. Malgré tout cela, le premier responsable de la DNPEF regrette
que le phénomène soit en train de prendre une certaine ampleur.
Souleymane SIDIBE
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