
Le prix subventionné de l’engrais chimique est de 12.500 Fcfa le sac de 50 kg, contre 2.500 Fcfa le sac de 50 kg de l’engrais organique
Depuis plus
d’une dizaine d’années (plus précisément, la campagne agricole 2008-2009) le gouvernement,
à travers le département du Développement rural, apporte une subvention
financière à la production agricole en vue de booster la productivité agricole.
La présente campagne agricole ne fait pas exception à la règle. En effet, le
gouvernement a décidé lors du dernier Conseil supérieur de l’agriculture,
présidé par le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, d’apporter une
subvention de 17 milliards de Fcfa à la production agricole. 60% de ce montant
sont destinés à l’achat d’engrais organiques (soit un peu plus de 10 milliards
de Fcfa) et les 40% restants aux engrais chimiques notamment le DAP, l’urée et
le NPK (soit une enveloppe de plus de 6 milliards de Fcfa). La subvention
supporte en réalité les 15% des besoins d’approvisionnement en engrais et les
producteurs doivent supporter les 85% restants, a précisé le ministre Modibo
Kéita.
Les
cultures vivrières comme le riz, le maïs, le mil, le sorgho et le blé sont
concernées et le coton pour les zones cotonnières. La clé de répartition de
cette subvention a été décidée en fonction de la conjoncture internationale
marquée par la guerre en Ukraine. Or, il se trouve que l’Ukraine avec la Russie
sont les plus grands pays producteurs d’engrais minéraux. La pandémie de la
Covid-19 a aussi perturbé d’une part les productions et les transactions
d’engrais et d’autre part le transport maritime par lesquels les pays acheteurs
s’approvisionnent.
Tous ces facteurs exogènes ont amené le gouvernement à privilégier la démarche qui consiste à apporter une grande part de la subvention aux engrais organiques qui sont disponibles sur place et génèrent de l’emploi local et des ressources pour les industries locales productrices. Aussi, la part de l’engrais organique dans l’amélioration de la fertilisation des sols a aussi été démontrée par les spécialistes, a assuré le ministre Keita.
PRIX
REPÈRES- Si l’approvisionnement des zones cotonnières est géré par les
structures habilitées à savoir la Compagnie malienne de développement des
textiles (CMDT) et l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN), celui des zones
hors coton est géré et surveillé de près par la direction nationale de
l’agriculture sous la conduite du département du Développement rural.
Expliquant
la démarche qui a été mise en place pour assurer un approvisionnement adéquat
des producteurs en engrais subventionnés pour les zones hors coton, le ministre
du Développement rural, Modibo Kéita, a rappelé que le gouvernement a arrêté le
prix subventionné de l’engrais chimique à 12.500 Fcfa le sac de 50 kg et celui
de l’engrais organique à 2.500 Fcfa le sac de 50 kg.
En dehors de ces prix
subventionnés, le département a jugé utile de convenir avec les fournisseurs
sur des prix repères, soit 33.750 Fcfa pour le sac de 50 kg d’urée, 42.375 Fcfa
pour le sac de 50 kg de DAP, 32.500 Fcfa pour le sac de 50 kg de NPK et 5.500
Fcfa le sac de 50 kg pour les engrais organiques. Il y a une majoration de
1.000 Fcfa pour le transport des engrais aux points de distribution. Ces prix
repères ont été déterminés et fixés par le ministère de l’économie et des
Finances.
Les
fournisseurs historiques ont proposé 55.000 Fcfa comme prix repères et ont
ensuite posé des conditions qui se sont avérées difficiles à accepter par le
département. Ils ont posé comme conditions le paiement intégral des arriérés
que l’État leur doit, l’accompagnement de l’État pour obtenir des garanties
bancaires et l’achat au comptant des engrais. Ils ont campé sur leurs positions
en dépit de multiples rencontres avec le département. Pour éviter le blocage, a
souligné le ministre Kéita, le département a démarché d’autres partenaires qui
ont accepté les prix repères arrêtés et n’ont pas posé de conditionnalités pour
satisfaire les commandes.
Le ministre
Modibo Kéita a rappelé ensuite que l’État accorde la subvention au producteur
qui achète l’engrais au prix convenu et le reliquat est remboursé au
fournisseur qui doit se présenter aux structures du ministère de l’Économie et
des Finances avec la caution mentionnant les quantités livrées aux paysans.
Le
département en charge du Développement rural doit veiller à la moralité de la
procédure d’acquisition des engrais subventionnés par les paysans. L’État n’est
pas fournisseur d’engrais. Il veille juste à ce que la procédure mise en place
au bénéfice des paysans soit respectée dans les règles de l’art.
Le
département du Développement rural n’est nullement impliqué dans la gestion
financière des engrais subventionnés, a tenu à préciser le ministre Modibo
Kéita. Le suivi est aussi assuré à la base à travers une commission de réception
et de distribution des engrais subventionnés qui est présidée par le
représentant de la Chambre d’agriculture, et avec comme membres les présidents
des interprofessions riz et maïs et l’agent d’encadrement des directions
régionales et locales de l’agriculture.
Pour le ministre du Développement rural Modibo Kéita, les services techniques de son département ont assuré le suivi régulier de l’approvisionnement des producteurs en engrais à travers le travail de la commission. Il a assuré avoir veillé à ce que les producteurs ne soient pas grugés par les fournisseurs.
Moriba COULIBALY
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