
De gauche à droite: Oumar Ibrahim Touré, Dr Fanta Siby et Dr kuvula José
Les phases régionales ont vu l’implication de la population, des points focaux des différents départements ministériels, les anciens secrétaires généraux et d’autres personnes ressources. Pour la phase nationale, les anciens ministres chargés de la Santé ont répondu à l’appel du devoir et apporté une contribution de qualité, tout comme les représentants des organisations internationales mobilisés pour la cause. Tous s’accordent sur la nécessité de tenir ces assises.
L’ancien ministre chargé de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, a argumenté que notre système de santé doit être constamment revisité. Il dira que chaque ministre ambitionne de trouver les moyens d’évaluer ce que son département a accompli ou doit faire face aux défis. Cet ancien ministre juge les défis énormes, notamment en matière de couverture sanitaire, d’équipements et de ressources humaines, mais aussi de collaboration multisectorielle. Pour y répondre, a-t-il préconisé, les acteurs de la santé et la population doivent de temps en temps se retrouver pour parler du secteur.
Et Oumar Ibrahim Touré de dire que les états généraux visent à répondre à ce besoin énorme de renforcer le système de santé.
Son avis est partagé par une ancienne ministre chargée de la Santé, Dr Fanta Siby. Celle qui a aussi tenu les rênes du département en charge de la Santé sous le régime du défunt président Ibrahim Boubacar Keïta a apprécié l’initiative d’organiser les EGS. «Nous sommes heureux d’avoir été associés à cette initiative. On était là en 2015. Les problèmes posés ont trouvé une part de solutions. Nous sommes réunis pour la même cause en 2024, afin d’analyser et voir les progrès et les défis», a-t-elle déclaré.
Quant au coordonnateur du système de santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’est aussi réjoui du contexte. «La santé est un droit fondamental pour tout citoyen. Il est ́nécessaire de réfléchir et ressortir les idées qui peuvent nous remettre dans une très bonne dynamique pour un système de santé robuste, résilient et efficace», a fait savoir Dr Kuvula José.
Et d’apprécier aussi les avancées dans le secteur de la santé. Par ailleurs, le diplomate onusien a insisté sur le besoin d’ajustement de la santé communautaire avec les structures décentralisées pour prendre effectivement en charge les Centres de santé communautaire (Cscom) et la mise à disposition des ressources humaines dans les zones rurales. «On doit s’atteler à l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu) pour qu’au besoin, tous les Maliens bénéficient de la protection sociale et des soins de santé», a conclu le coordonnateur du système de santé de l’OMS.
Mohamed DIAWARA
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