Les conclusions de cette rencontre devraient permettre d’accélérer le développement de l’élevage périurbain
La cérémonie était présidée par le ministre de tutelle, Youba Ba, en présence du représentant des Partenaires techniques et financiers (PTF), non moins ambassadeur du Royaume de Belgique au Mali, Patrick Deboeck. Les conclusions de cette rencontre devraient permettre de proposer des solutions idoines pour le développement de l’élevage périurbain afin que ce modèle puisse être un véritable levier de croissance pourvoyeur de richesses et de création d’emplois. La pêche occupe 7,2% de la population malienne avec une contribution au Produit intérieur brut (PIB) évaluée à 4,2 %. Quant à l’élevage, elle participe pour près de 19% au PIB national. Il est le 3è contributeur aux recettes d’exportation du Mali après l’or et le coton.
Le représentant des PTF a expliqué que le groupe de dialogue élevage-pêche s’inscrit au sein du groupe thématique économie inclusive et durable (GT-EID) sous le co-leadership de l'ambassade de Belgique et de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Selon Patrick Deboeck, depuis 2019, la représentation de son pays joue le rôle de facilitateur des échanges entre les PTF du domaine de l'élevage et de la pêche au Mali. Elle a en charge, entre autres, de faire une proposition de stratégie de coordination et de plan d'actions qui est approuvée de façon consensuelle par les membres du groupe.
Pour sa part, le ministre Youba Ba a indiqué que ce cadre de dialogue devrait permettre de traiter de manière pointue certains défis (mobilité des animaux, l'amélioration de l'alimentation du cheptel à travers un meilleur accès de ceux-ci aux cultures fourragères et aux points d'eau) pour lesquels des recommandations fortes seront formulées en vue de trouver des solutions adaptées. «Concernant les chaines de valeur (animale, aquacole et volaille), nous attendons de ce cadre de concertation, des réflexions stratégiques sur la problématique du pastoralisme, de la modernisation de l'aviculture et l'aquaculture ainsi que la transformation des produits animaux et aquacoles», a-t-il espéré.
Le ministre Youba Ba a salué la pertinence des quatre thèmes proposés par le GDEP, à savoir le pastoralisme, One Health (une seule santé), pêche et aquaculture et aviculture pour les échanges. Selon le patron du département en charge de la Pêche, ils cadrent parfaitement avec les préoccupations actuelles. Youba Ba ajoutera que les questions de santé à travers «One Health» permettront d'aborder tous les sujets en rapport avec la santé animale et la santé publique vétérinaire. Il a précise que la santé du cheptel en est l'élément central pour soutenir le processus de labélisation en cours «Mali Sogo» et le poisson fumé «Ouradi», labels qui permettront de valoriser et de promouvoir la viande rouge et ses dérivés ainsi que le poisson fumé du Mali afin qu'ils pénètrent facilement les marchés et renforcent toute la filière bétail-viande.
Quant au pastoralisme, selon Youba Ba, son département est à pied d’œuvre pour trouver la solution au départ massif des transhumants vers d’autres horizons. Il a affirmé qu’une stratégie de stabilisation et de sécurisation du bétail sur le territoire est en cours d'approbation. «Notre vision, à travers cette stratégie est d'avoir à l'horizon 2034, le cheptel transhumant malien stabilisé et sécurisé sur des espaces aménagés avec une production optimale dans le but d'augmenter la contribution du sous-secteur de l'élevage au PIB et à l’emploi», a déclaré le chef du département en charge de l’Élevage. Enfin, conclura-t-il l’objectif est de contribuer à la souveraineté, à l'autosuffisance alimentaire et nutritionnelle de la population à travers l'appui à la production de protéines animales de qualité, en quantité suffisante et à moindre coût.
Anta CISSÉ
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.