
Cela, afin d’avoir les éléments d’appréciation sur la gestion des ressources allouées par l’État , vu l’importance des fonds publics alloués à ces établissements et suite à des dénonciations faites par plusieurs associations sur la gestion de ces fonds.
Dans son rapport en date de décembre 2022, l’Office central rappelle que dans la période 2017-2018 à 2020-2021, l’ État a versé la somme de 196,095 milliards Fcfa aux établissements secondaires privés de l’Enseignement secondaire général, professionnel et technique, soit en moyenne 49,023 milliards Fcfa. Avec ce montant, poursuit le même document, l’ État peut construire, équiper et faire fonctionner chaque année un nouveau contingent de 80 lycées publics, toutes charges comprises dont les dépenses de personnel.
Le document de l’Oclei fait remarquer que les paiements retrouvés par la Direction générale du budget dépassent de 26,288 milliards Fcfa ceux indiqués par la Cellule de planification et de statistique (CPS). « Cette différence significative doit être expliquée par les services concernés », signale l’Oclei, tout en précisant qu’il n’a pas eu de données sur les paiements effectués de 2014-2015 à 2016-2017.
L’Office central souligne que le nombre des établissements secondaires privés est passé de 1 147 en 2016 à 2 421 en 2021, soit une augmentation de 111% en 5 ans. Et celui d’établissements secondaires publics est de 111 sur l’ensemble du territoire national. L’Oclei a dénombré 1 077 écoles secondaires privées fonctionnant grâce à des arrêtés présumés faux. « Les subventions versées à 236 de ces établissements s’élèvent à 15,565 milliards de Fcfa de 2017-2018 à 2020-2021 », relève le rapport, qui dénonce que plusieurs de ces écoles ont pour promoteurs des fonctionnaires du ministère de l’Education nationale.
L’Office central recommande aux autorités de procéder au contrôle administratif systématique des actes de création et d’ouverture des établissements privés de l’Enseignement secondaire, général, technique et professionnel sur l’ensemble du territoire ; de veiller au respect strict des dispositions règlementaires en matière d’orientation et de réorientation des élèves dans les établissements privés.
Il conseille d’adopter un plan de progression du nombre d’établissements secondaires publics ; de procéder à la fermeture de tous les établissements privés ne remplissant pas rigoureusement les conditions d’exercice. Il propose de mettre en recouvrement des sommes indument perçues par les établissements se prévalant d’arrêtés présumés faux ; de traduire en justice les auteurs, coauteurs et complices de la production et de l’utilisation des arrêtés présumés faux.
Souleymane SIDIBE
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