Nos lecteurs sont nos compatriotes et les amis du Mali, qui
vivent parmi nous ou ailleurs et qui se souviennent chaque matin
qu’il y a une source d’information appelée L’Essor. La presse a sa tradition
de marquer le passage au nouvel an. C’est la rétrospective. C’est le moment de
rappeler les hauts faits qui auront marqué l’actualité de l’année
écoulée, les uns plus heureux que les autres.
Les inondations de
l’hivernage dernier ont assombri le quotidien de nombre de nos compatriotes. En
ce début d’année, la forte crue qui en résulte fait encore ravage dans nos
contrées. Les groupes armés terroristes ont poursuivi leur barbarie,
ciblant notre vaillante armée et nos paisibles compatriotes. Fort heureusement, la
noirceur du tableau se laisse vite envahir par la blancheur des
actes de prouesse de notre armée.
Nos vaillants FAMa ont été là, à chaque
fois, pour démontrer leur montée en puissance et rallonger la liste des
victoires. Nioro, il y a trois nuits comptera pour la nouvelle année, mais
Tinzaouatène a compté pour 2024. Le 1er décembre dernier, on s’en
souvient, les groupes armés terroristes ont subi une cinglante défaite face à la
puissance de notre armée. Elle nous a rappelé l’an 1 de la vaillante reprise
de Kidal célébrée quelques jours plutôt, le 14 novembre. Il n’y a pas que les FAMa
qui nous apportent le sourire.
Le nouveau code minier et son appendice
sur le contenu local ont commencé à faire briller l’or pour les Maliens. La
pression du contrôle fiscal a renfloué les caisses de l’Etat. Comme l’a dit
le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta, mardi dernier, lors de la
cérémonie de présentation des voeux à Koulouba, il était difficile
d’imaginer un pays africain comme le Mali incarcérer des ressortissants
occidentaux, fussent-ils des grands chefs de multinationales minières. Mais,
dira-t-il, pour l’intérêt supérieur des Maliens, aucun effort ne sera ménagé.
De
même, l’ouverture de nouvelles exploitations minières dégage l’horizon
de lendemains meilleurs. Dans ce sens, l’inauguration de la mine de Goulamina
place le Mali au rang de 5e producteur mondial et surtout dans
le cercle fermé des champions de la Transition énergétique au monde. Le
renouvellement de la licence de Malitel avec l’actionnariat
majoritaire détenu par l’État, les projets routiers du tronçon urbain Bamako-Koulikoro
et des deux routes d’accès à Kati en 2x2 voies, la fusion absorption de
la CMDT, l’adoption des textes de la compagnie aérienne Mali-airlines SA
sont autant d’actes qui ont apporté du baume au coeur des Maliens.
La relance économique
annoncée pour cette année 2025 aura besoin d’un contexte socio-politique
calme. Ce contexte se dessinera dans le sillon tracé par les actes de
pacification posés en 2024. Qu’il s’agisse du Dialogue inter-maliens qui aura
mobilisé tout le Mali, à l’intérieur comme à l’extérieur, avec 300
recommandations à la clé, ou du processus d’élaboration de la Charte nationale
pour la paix et la réconciliation nationale dont l’avant-projet a
déjà fait l’objet de réflexion. En 2024, le textile, le
cinéma, la photographie ont permis de colorier l’agenda culturel.
Mais
il reste que l’année 2025 a été déclarée année de la culture par le Chef de
l’État et donc elle promet en feux d’artifices dans le ciel culturel malien.
C’est dire combien les ingénieurs culturels, les dépositaires et gardiens de tous nos
arts, de nos patrimoines, de Diomaténé à Araouane, de Gavinané à
Talataye, auront le vent en poupe pour montrer la profondeur d’une
partie de notre identité. Tombouctou et sa biennale offriront l’espace
d’éclosion et d’explosion culturelles souhaitées.
Il y va de la construction du
Malikura et de l’émergence d’un malikura den par la renaissance
culturelle, dans un ensemble AES en construction et en harmonie. En bon sportif, je
rappellerai, non sans un gros pincement au coeur, le dramatique quart de
finale des Aigles séniors du Mali à la CAN de football en début d’année en terre
ivoirienne. Heureusement que les U18 filles et garçons maliens du
basketball apporteront le sourire dans une double consécration, à la pointe
sud du continent en Afrique du sud.
Dans la foulée, les stades de l’intérieur
rénovés, de Kayes à Mopti, ont apporté leur paquet de belles couleurs
pour cette année 2024 partie avec ses rêves réalisés ou brisés, ses
hauts et ses bas. Regardons 2025 pleine de
sève, avec nos gros yeux affamés de sourires aux lèvres, de verdure
dans les prairies, d’azur dans le ciel et d’arc-enciel à l’horizon. Bonne année !
Alassane Souleymane
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, a rencontré ce jeudi 4 décembre, à la Primature, les leaders religieux du pays afin de leur annoncer la mise en place prochaine d’un comité chargé de trouver des solutions aux propos haineux visant la religion et les guides relig.
Après plus de trois années de déficit, le marché mondial du cacao semble amorcer un retournement au terme de la campagne 2024/2025. Les dernières estimations publiées par l’Organisation internationale du cacao (ICCO) confirment en effet un passage vers un léger excédent durant cette campag.
Ces feux de brousse ont dévasté près de 36 millions d’hectares, soit l’équivalent de plus d’un quart du territoire national. Dans une analyse, le spécialiste en géographie de l’environnement, Dr Adama Sissoko, dresse un état des lieux alarmant.
Le préfet du Cercle de Ségou, Daouda Diarra, a présidé, mercredi dernier dans ses locaux, la cérémonie de clôture officielle des activités du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion (MSLE). C’était en présence du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra, .
Dans le Cercle de Bafoulabé, la tragédie survenue, vendredi dernier, à Galoukoné à une vingtaine de kilomètres de son chef-lieu de commune (Mahina), a pris aux tripes parce que rarement un drame d’une telle ampleur n’aura secoué les habitants de la ville. La quiétude de la ville a été .
Le processus Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Intégration (DDR-I) a officiellement démarré, le samedi 29 novembre 2, dans la Région de Mopti. C’est au camp de jeunesse de Soufouroulaye, en présence des autorités administratives et militaires, que ce tournant majeur pour la stab.