Les participants sont des enseignants-chercheurs et vacataires de l’ESJSC
Appelé plan de cours ou guide pédagogique, ils décrivent aussi les objectifs, le contenu et les méthodes d’enseignement. À l’ESJSC, la session d’échanges pour l’élaboration du document était assurée par l’un des précurseurs du Système Licence-Master-Doctorat (LMD) au Mali, Pr Ouaténi Diallo, ancien recteur de l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB).
Pour le formateur, les syllabus sont des documents fondamentaux dans tout enseignement. Sans syllabus, un enseignement de qualité ne peut être dispensé. Le formateur a rappelé que le Mali a institué le système LMD en 2008 comme étant la base de ses formations supérieures et tous les enseignements se font dans ce cadre.
L’ESJSC n’échappe à cette règle. La capitalisation, le crédit, le transfert, la semestrialisation, la mobilité, les passerelles, le présentiel, la professionnalisation, l’interdisciplinarité, la pluridisciplinarité, le tutorat, entres autres, sont des lexiques utilisées dans le cadre de la mise en œuvre du système LMD.
Le directeur général de l’ESJSC, Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, a rappelé que la Licence journalisme, la Licence communication, la Licence journalisme (cours du soir) et le Master communication sont les différentes offres de formation de son école. Les syllabus élaborés en fonction de ces offres font partie des éléments fondamentaux qui permettent d’assurer une bonne qualité de l’enseignement dispensée à l’ESJSC. Il a précisé que sans syllabus, il n’y a pas de formation.
Le directeur de l’ESJSC précisera que son établissement a élaboré des maquettes dans les filières journalisme et communication qui sont des programmes de formation sur lesquelles sont basées toutes les formations universitaires. Ces maquettes sont en application depuis la rentrée académique 2023-2024 de l’ESJSC. À partir de janvier 2025, l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication a commencé à appliquer les programmes du Master en communication.
L’atelier s’emploiera à donner toute la qualité pédagogique nécessaire à toutes les formations dispensées par l’ESJSC. Le directeur général a aussi révélé que son école a pu habiliter la formation en journalisme. Mais, la formation en Licence et Master communication ne sont pas encore habilitées. À cet effet, il a expliqué que leur habilitation doit nécessairement passer par l’auto-évaluation et l’évaluation externe de l’Agence malienne de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Amaq-Sup).
Avant ces évaluations, déclare-t-il, il est indispensable de réunir toutes les conditions pédagogiques pour que les évaluateurs puissent bien jauger le travail de l’ESJSC. Ce travail insiste, Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, permettra aux sortants de l’établissement supérieur de formation en sciences de la communication d’avoir la chance de se présenter au concours de la Fonction publique. Pour cela, il est indispensable de se procurer un syllabus. Chaque cours doit être dispensé en fonction d’un contenu pédagogique.
Avec le contenu du syllabus, il est possible de voir clairement que l’enseignement est donné selon les critères, les normes de l’enseignement supérieur. La formation réunit plusieurs journalistes chevronnés notamment Moussa Diarra de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), l’ancien directeur général de l’ORTM, Sidiki Konaté, Tiona Mathieu, Baba Djourté, (tous deux anciens journalistes) de l’ORTM, l’ancien directeur de l’ESJSC, Alassane Diakité, et Sory Ibrahim Kéïta, journaliste de l’ORTM.
Sidi WAGUE
Le Système des Nations unies au Mali a organisé, du 11 au 13 novembre derniers à Bamako, une session de renforcement des capacités de 50 journalistes venus de la capitale et de l’intérieur du pays, sur la lutte contre la désinformation et le journalisme sensible au conflit..
La campagne spéciale de vaccination et de marquage contre la peste des petits ruminants (PPR), couvrant la période 2025-2026 dans le District de Bamako, a été officiellement lancée hier par le gouverneur du District, Abdoulaye Coulibaly..
Très fréquentées par les adolescents, les salles de jeux vidéo se multiplient dans la capitale. Au-delà du simple divertissement, ces endroits façonnent de nouveaux comportements chez les jeunes. Un univers où se croisent la passion et les paris informels.
La cité des Askia accueille, du 17 au 23 novembre, la 2è édition du festival Koïma initié par l’association «Lassal» de Gao..
Niafunké a abrité, du 13 au 15 novembre derniers, une foire agricole, commerciale et artisanale. L’événement a réuni à la place de l’indépendance de la ville plusieurs commerçants grossistes et détaillants qui ont bien voulu prendre part à ces journées d’échanges et de valorisation.
Faragouaran est une Commune rurale du Cercle de Bougouni, située à 30 km de la capitale du Banimonotié. D’une richesse culturelle immense, elle emboite le pas aux grands cercles des festivals internationaux dans notre pays en cette Année de la culture décrétée par le Chef de l’État..