
Le jeudi 1er décembre 2022, tout est parti d’un arrêt de la Cour suprême,
autorisant une délimitation de frontière entre le village de Koumarenga et
Morontera. La population de ce hameau ne parvenant pas à digérer la décision de
justice, s’en est prise aux habitants de Koumarenga. Bilan : plusieurs
blessés, des maisons, des greniers et des champs calcinés.
Accompagné d’une
délégation comprenant le sous-préfet de l’arrondissement de Diangounté Camara,
Mme Coulibaly Hawa Konaté, du président du Conseil de cercle, Makan Koma, du
commandant de la Brigade territoriale de gendarmerie, le sous-lieutenant Baba
Kaina ainsi que des éléments des Forces armées maliennes (FAMa), le préfet
Abdoul Nasser Maïga s’est rendu sur les lieux pour constater de visu les dégâts
et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.
Dans les deux
localités, la délégation a tenu une assemblée générale pour appeler la
population à l’apaisement. «Nous ne sommes pas venus pour donner raison ou tort
à une partie, mais pour apporter le soutien et la compassion des autorités de
la Transition qui sont toujours présentes à vos côtés pour surmonter les
difficultés», a indiqué le préfet Abdoul Nasser Maïga. Il a prôné la paix et
l’entente entre les communautés pour promouvoir un développement durable dans
le Cercle de Diéma.
Le préfet a fait
savoir que le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a beaucoup
d’estime pour les légitimités traditionnelles qui sont les premiers
représentants de l’État dans leur ressort. Par conséquent, elles doivent
s’impliquer fortement dans la prévention et la gestion des conflits.
«Ce n’est
pas pour rien que des insignes et des macarons vous ont été attribués pour
renforcer vos pouvoirs, et du coup valoriser vos fonctions qui, jusque-là,
étaient laissés pour compte», a souligné
le préfet Maïga, avant d’inviter les légitimités traditionnelles, à mettre en
avant le dialogue pour tenter de régler toujours à l’amiable leurs différends,
au lieu de les transporter devant les juridictions.
Le président du Conseil de
cercle, Makan Koma, a demandé aux populations des localités à enterrer la hache
de guerre et à revenir à de meilleurs sentiments pour une cohabitation plus
paisible.
Le préfet Abdoul Nasser Maïga s’est rendu sur l’espace délimité, où il s’est entretenu avec les maires des deux communes afin qu’ils s’impliquent davantage dans la recherche de solution à cette tension sociale dont les conséquences pourraient être désastreuses sur la vie des populations.
Ouka BA
Amap-Diéma
Rédaction Lessor
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