Le représentant du chef de village de Diéma, Bandiougou Magassa, a souhaité la cordiale bienvenue aux participants.
Quant au maire de la Commune rurale de Diéma, Abdoulaye Sissako, il a estimé que la tenue de ce Dialogue inter-maliens permettra d’instaurer la paix et la cohésion sociale dans notre pays en résolvant les nombreuses tensions qui ont ébranlé le vivre-ensemble depuis des décennies. L’édile a émis le souhait de voir réussir ce Dialogue inter-maliens pour l’honneur et la dignité des populations de sa collectivité.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Diéma a souligné l’impérieuse nécessité de l’organisation de ce Dialogue inter-maliens. Daouda Sidibé a remercié les participants pour leur présence effective. Ce qui, selon lui, dénote de l’intérêt que les uns et les autres accordent aux questions de développement de leurs localités, et du pays tout entier.
Pour sa part, le préfet Hamadou Yacouba Diallo a souligné que la tenue de ces assises aura des impacts positifs en matière de consolidation de la paix et la cohésion sociale. Il a demandé à tous de traiter avec parcimonie les thématiques, afin que le travail qui leur est confié soit irréprochable à tout point de vue. Prônant la paix et l’entente sans lesquelles aucun développement digne de ce nom n’est envisageable, le chef de l’exécutif local se dit prêt à apporter, si nécessaire, son soutien devant toute situation compromettante, visant à ternir l’image du Cercle de Diéma.
Lassana Diarra a axé son intervention sur la souveraineté, la citoyenneté et le patriotisme : des valeurs cardinales dont notre pays a le plus besoin aujourd'hui pour s’extirper des jougs des prédateurs. Le conseiller du gouverneur a demandé aux acteurs concernés d’œuvrer au renforcement des mécanismes de paix existants.
Au cours de ce Dialogue inter-maliens, qui durera trois jours, cinq thématiques seront abordées. Il s’agit de Paix, Réconciliation nationale et Cohésion sociale ; Qes questions politiques et institutionnelles ; économie et développement durable ; Aspects sécuritaires et Défense du Territoire et Géopolitique et environnement international.
Après ce préambule, les participants ont été répartis en groupes pour traiter les thématiques ci-dessus énumérées.
Ouka BA/Amap-Dièma
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.