Les premières victimes de la corruption demeurent les groupes vulnérables parmi lesquels figurent les personnes handicapées
C’était en collaboration avec le Collectif des handicapés diplômés du Mali sur
financement du Projet de lutte contre la corruption pour et par l’égalité des
genres (Luceg). La
rencontre était présidée par le représentant de l’Office central de lutte contre
l’enrichissement illicite (Oclei), Djibril Coulibaly, en présence du
représentant du Projet Luceg, Mohamed Gakou, et de la représentante de
l’Association démocratie 101, Kadidia Boubacar Diallo.
La Journée
internationale des personnes handicapées vise à promouvoir leurs droits et leur
bien-être, mais aussi à sensibiliser sur leur situation particulière dans tous
les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle. La
représentante de l’Association démocratie 101 a indiqué que son groupement
lutte contre toutes formes de pratiques corruptibles.
Pour
Kadidia Boubacar Diallo, l’opportunité doit être mise à profit pour réfléchir
sur des pistes de solutions pour un monde juste et un Mali où les personnes
vivant avec un handicap sont protégées contre toutes formes d’injustice et de
corruption, mais aussi où il existe une société plus indulgente et juste
incarnant l’état de droit.
Se prononçant sur la corruption, Djibril
Coulibaly dira que c’est un combat noble qui mérite d’être mené. «Aujourd’hui,
la corruption et l’enrichissement illicite constituent un vrai fléau qui
retardent les pays en voie de développement. Et le Mali est dans une nouvelle
dynamique, l’aspiration des autorités de lutter contre l’enrichissement
illicite et la corruption. La Constitution de juillet 2023 inscrit même la
lutte contre la corruption dans son préambule et dans le corps de la
Constitution», a-t-il déclaré.
De son
côté, le représentant du Projet Luceg a réitéré l’engagement de son projet à
accompagner, chaque fois que cela est possible, toutes les initiatives
contribuant à la lutte contre les pratiques corruptives et discriminatoires,
notamment celles qui affectent les droits des personnes en situation de
handicap. Pour Mohamed Gakou, ces personnes jouent un rôle crucial dans la vie
d’une Nation et doivent être favorisées.
Il a indiqué que la corruption entrave
le développement d’un pays et compromet sa stabilité. Ses premières victimes,
a-t-il poursuivi, demeurent les groupes vulnérables parmi lesquels figurent les
personnes handicapées. Et d’ajouter que le Projet Luceg, demeure convaincu que
la multiplication de telles actions de sensibilisation à Bamako et dans les
régions contribuera à lutter contre les pratiques corruptives et
discriminatoires qui affectent notamment les droits des personnes handicapées.
Tiedié DOUMBIA
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