
« Nous voudrions déplorer la situation, en cerner les contours, jauger la profondeur des difficultés et aller à l’élaboration, avec d’autres acteurs, d’un mémorandum que nous soumettrons aux autorités », a dit d’emblée Souhaïbou Guèye, secrétaire général du GES.
Sérieusement impactés par les sanctions de la Cedeao, les opérateurs économiques sénégalais ne manquent pas de souligner les conséquences de celles-ci sur l’activité économique eu égard à l’importance des activités sur le corridor Dakar-Bamako. Et de rappeler que plus de la moitié des exportations du Sénégal vers l’Afrique de l’Ouest sont destinées au Mali. Ceci revient à dire qu’en se privant du trafic sur le corridor Dakar- Bamako, le Sénégal perd 600 milliards de Fcfa, insistera M. Guèye.
Son collègue, Mbaye Mbengue, président du Collectif des entreprises agréées pour le transport et la livraison des conteneurs (CEATLCS) a rappelé que le Mali est le premier partenaire économique du Sénégal avec 250 milliards Fcfa. Mbengue précisera « sur les 20 millions de tonnes débarquées au port de Dakar, 4 millions vont au Mali. Aussi 6.000 containers sont mensuellement débarqués au Mali.
«Le conférencier n’en reste pas là dans le listing des manques à gagner de ses camarades, opérateurs économiques : «nous avons trois cimenteries installées au Sénégal et qui envoient 1,7 million de tonnes par an». Et Mor Sourang, le président du collectif des transports d’insister : «avec 1.348 camions qui assurent le trafic entre les deux pays, ce sont plus de 3.000 personnes qui sont concernées».
Le président Macky Sall qui doit prendre la présidence de l’Union africaine doit se rendre au Mali pour discuter avec les autorités de ce pays afin de trouver une solution, ont souhaité les conférenciers. «J’en appelle à l’intelligence de nos autorités, car cette décision politique ne doit pas entraver le travail. Déjà, nous sommes à terre », plaide M. Sourang pour qui « aujourd’hui si on perd ce fret malien qui représente 4 millions de tonnes par an, il faudra mesurer l’impact.
C’est tout un désastre économique qui est en train de s’installer. » Puis de poursuivre «il faut qu’il (Macky Sall) trouve la solution avec ses pairs et trouve le moyen de discuter… . Nous voulons un comité ratifié par les deux États (Mali et Sénégal) pour que nous puissions le long du Corridor prendre en charge les problèmes de tous les opérateurs.
L’impact de l’embargo des sanctions injustes, illégales, iniques et inhumaines de la Cedeao commence à peser sur une partie du peuple sénégalais qui estime que ses dirigeants doivent trouver rapidement une solution, pour éviter d’asphyxier l’économie du pays.
Correspondance particulière
Gamer A. DICKO
Conseiller à la communication à
L’ambassade du Mali à Dakar
Rédaction Lessor
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..