
Des paysans en train de labourer un champ à Sikasso
Dans cette zone, les principales cultures sont le mil, contrairement à
la zone inondée où le riz seulement est cultivé. Cette activité agricole occupe
la majorité de la population. Comme dans beaucoup d’endroits, l’agriculture
dépend énormément des conditions climatiques, notamment de la pluviométrie. Or
cette année, les pluies se font rares dans la localité.
Une situation qui préoccupe
les villageois et personne ne peut leur reprocher d’avoir des appréhensions sur
l’hivernage. Un bémol. Ce mois d’aôut, le cercle a été un peu arrosé par
quelques millimètres de pluie. Selon les chiffres fournis par le service de
l’agriculture, la localité a reçu 212 mm de pluie depuis le début de
l’hivernage. Les dernières pluies avaient accéléré les activités agricoles dans
la zone.
Mais leur repartition dans le temps et
l’espace a posé quelques soucis. Dans le casier rizicole de Ténenkou, qui
compte en principe plus 4.000 hectares, les travaux tournent au ralenti. à ce
jour, nous sommes à 35% d’exécution des travaux. Ce retard s’explique par
plusieurs facteurs, déclare le chef de zone, Boubacar Maïga. Il énumère, entre autres, le manque de
main-d’œuvre, d’équipements et de semences certifiées. Et de déplorer le fait
qu’il n’y a que deux tracteurs disponibles, contrairement aux années précédentes.
Il a simplement précisé que les labours se font à 90% avec les charues. Dans ce
casier rizicole, les travaux ont démarré au même moment. Au regard de cette
situation, avoir une charrue pour ses labours relève du parcours du combattant.
Un hectare est labouré entre 40.000 et 60.000 Fcfa. Alors que jadis ce travail était
réalisé à 15.000 Fcfa l’hectare.
D’autres difficultés ont trait au
vieillissement du casier rizicole. Ce qui réduit son potentiel de 4.000 ha à
2.100 ha. En outre, la digue qui protège le casier date de 1974, et se trouve
présentement en très mauvais état. Les canaux qui traversent le casier rizicole
sont également bouchés. Dans l’ensemble, les cultures connaissent un léger
retard du fait des poches de sécheresse. Certains sont au labour et à la levée
et d’autres au semi.
Cette année, on enregistre aussi une
dimunition du prix de l’engrais subventionné. Il est en baisse de 10%, estiment
certains paysans. Par rapport à la crue, on n’a pas atteint le cap des années
précédentes, mais selon les dernières informations des riverains du fleuve, les
choses commencent à évoluer dans le bon sens.
Dans la zone exondée du cercle où, c’est le
mil qui est exploité, les perspectives sont rassurantes même s’il y avait
quelques inquiétudes par rapport aux pluies. Dans cette zone, on est à l’étape de tallage des cultures.
Si les travaux vont bon train dans le cercle, certains paysans surtout ceux de Diondiori n’ont pas eu la chance de labourer leurs champs à cause du blocus imposé par les groupes terroristes sur la localité. Il faut espérer que toutes les difficultés soient aplanies dans le cercle et dans tout le reste du pays pour une bonne compagne agricole.
Rédaction Lessor
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..