
Les statistiques font
frémir : entre janvier 2021 et mars 2022, pas moins de 200 membres des Forces
de défense et de sécurité maliennes ont perdu la vie, plus de 330 ont été
blessés dans 163 attaques. Ces chiffres issus des décomptes aussi bien de
l’Armée que de la mission de l’ONU, donnent une indication assez claire du
supplice que subissent les hommes et les femmes en charge de la défense du
territoire.
Dans son rapport
consacré au premier trimestre de l’année 2021, le secrétaire général de
l’Organisation des Nations unies établit que les Forces armées et de sécurité
nationales ont été la cible de 47 attaques qui ont fait 32 morts et 90 blessés
dans leurs rangs. Pendant la période considérée, l’Armée précise dans un
communiqué que les deux attaques les plus meurtrières ont été menées le 24
janvier contre deux postes de sécurité à Boulkessi et Mondoro. Elles ont fait
six morts.
La situation ne s’est
guère améliorée au cours des trois mois qui suivront, avec un tableau davantage
assombri sur le plan sécuritaire. suite à 25 attaques, 51 membres des Forces de
défense et de sécurité maliennes ont trouvé la mort et 55 autres ont été
blessés.
Entre juillet et
septembre 2021, ce sont au moins 40 éléments des forces militaires et
paramilitaires de notre pays qui ont été tués dans une trentaine d’attaques. Au
cours de la même période, il y a eu 72 blessés. La plupart des attaques ont été
perpétrées dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka. à titre
d’illustration, on peut retenir l’attaque complexe ayant fait 17 morts le 19
août dans la Commune de Haïré (Cercle de Douentza).
Les rapports du
secrétaire général de l’ONU donnent un aperçu du cycle tragique des attaques
visant nos hommes et femmes en uniforme, au cours de l’année écoulée. Les Forces de défense
et de sécurité ont en effet perdu 37 des leurs suite à 28 attaques menées à
Mopti, Tombouctou, Koulikoro, Kidal et Ségou. L’on signale également une
cinquantaine de blessés.
Au total, 33 attaques ont été signalées contre l’Armée faisant 41 morts et 64 blessés au cours du 1er trimestre de 2022. Ces attaques sont survenues dans les régions de Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. L’attaque la plus meurtrière, rapporte un communiqué des FAMa, s’est produite le 4 mars dernier à Mondoro faisant 27 morts et 33 blessés.
Massa SIDIBE
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