
C’est dire qu’à compter de ce mercredi jusqu’au vendredi 9 juin 2023,
l’activité dans les deux départements pourrait rester paralysée. Ce débrayage
est reparti entre 72 heures, 96 heures, 120 heures (3 fois) et 48 heures.
Les points de revendication sont, entre autres, la
majoration des indemnités annuelle et mensuelle d’équipement accordées aux
personnels des ministères en charge des Affaires étrangères et des Maliens
établis à l’extérieur, conformément aux montants convenus ; l’octroi d’une
indemnité de monture aux fonctionnaires et agents dudit secteur ; l’octroi
d’une indemnité de sujétion diplomatique aux fonctionnaires et agents des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale. S’y ajoute la relecture du décret n°96-044/-RM du 8 février
1996 fixant les avantages accordés au personnel diplomatique,
administratif et technique dans les
missions diplomatiques et consulaires de la République du Mali, conformément au procès-verbal de
conciliation du 7 décembre 2018.
Le secrétaire général adjoint de la Coalition, Abidine Haïdara, a expliqué que les syndicats ont observé une
première phase de grève au mois de février dernier. C’est suite à l’échec des
toutes premières négociations avec les autorités que les syndicats sont allés
en grève de 12 jours. Indiquant que cela
a été entamé en fin
février et s’est achevé en début
mars.
Après, il y a eu des pourparlers
et des rencontres avec les trois
membres du gouvernement; à savoir la ministre du Travail, de la Fonction
publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paule Diallo, le ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et
celui des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Alhamdou
Ag Ilyène, a souligné le syndicaliste, ajoutant que la Coalition a eu un
tête-à-tête avec le secrétaire général du ministère de l’économie et des
Finances.
« Au cours des discussions, nous n’avons pas eu de
propositions concrètes allant dans le sens de l’apaisement du climat
social », a fait remarquer Abidine Haïdara. En clair, toutes ces
rencontres se sont soldées par un échec. La Coalition a, aussitôt, décidé la
tenue de deux assemblées générales simultanément aux départements des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale et celui des Maliens établis à l’extérieur
et de l’Intégration africaine, a rappelé le secrétaire général adjoint. Ainsi,
le personnel, a-t-il ajouté, a affirmé sa détermination à poursuivre le mot
d’ordre de grève jusqu’à l’aboutissement
des revendications. «Nous n’avons reçu aucune proposition concrète de la
part du gouvernement», a dit le leader syndical.
À l’en croire, les autorités reconnaissent la légitimité
des revendications. Selon lui, les agents d’un secteur régalien méritent une
meilleure condition de vie et de travail. À ce propos, Abidine Haïdara a
indiqué que les travailleurs des deux
ministères sont dans une précarité extrême. «Et pour preuve, a-t-il laissé
entendre, nous n’avons qu’une seule indemnité mensuelle de 40.000 Fcfa comme
prime octroyée aux cadres. Nous aspirons à de meilleures conditions de vie et de travail».
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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