
Le ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a participé, les 22 et 23
novembre 2022 à Fès (Maroc), au 9è forum de l’Alliance des civilisations des
Nations unies. Cette session, qui se tient pour la première fois, en terre
africaine, a enregistré la participation du secrétaire général des Nations
unies, Antonio Guterres, des chefs de délégation représentant le Groupe des
amis de l’Alliance dont le Mali est membre, des leaders politiques et
religieux, ainsi que des représentants des organisations internationales, de la
jeunesse, du secteur privé et de la société civile.
L’Alliance des civilisations
est un cadre au sein des Nations unies qui œuvre pour une action internationale
contre le fondamentalisme à travers la coopération et le dialogue interculturel
et interreligieux et visant à contribuer notamment à la réduction des tensions
entre le monde musulman et le monde occidental. Pour ce 9è Forum, le thème
central est «Vers une alliance de paix : vivre ensemble comme une seule
humanité».
Pour le ministre Abdoulaye
Diop, la symbolique de ce thème prend tout son sens dans un contexte général
marqué, hélas, par des conflits, des tensions et des crises qui ébranlent
durablement notre vivre ensemble, pourtant forgé dans des traditions séculaires
de dialogue, d’écoute, et de compréhension mutuelle.
La symbolique de ce forum
en Afrique, a-t-il renchéri, renvoie aussi à nos méthodes endogènes de prévention
et de règlement des conflits, que nous avons malheureusement et progressivement
délaissées, au profit d’une modernité certes nécessaire mais parfois mal adaptée
à nos réalités. «Nous reconnaissons et saluons les efforts collectifs mis en
place pour faire face aux menaces telles que l’extrémisme violent, le
terrorisme, la radicalisation, la discrimination raciale, la xénophobie et
l’intolérance qui y est associée», a dit le chef de la diplomatie malienne.
Avant de signaler que la récurrence des crises et leur persistance dans le
temps, en dépit des efforts mis à les résoudre, appellent à une analyse
profonde de nos approches et méthodes, tant nationales, régionales,
qu’internationales.
Le ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale a souligné que les tensions
intercommunautaires entre les éleveurs et les agriculteurs, initalament
cycliques, sont désormais exacerbées par les effets négatifs du changement
climatique et son corallaire de raréfaction des ressources comme l’eau. à cela
s’ajoute la manipulation des groupes armés terroristes, bénéficiant souvent de
soutien extérieur, et qui opposent des populations liées par le sang et
l’histoire, sur des bases ethniques, régionales ou religieuses, uniquement pour
entretenir un terreau fertile à leurs activités criminelles.
Pour Abdoulaye
Diop, ces difficultés entre communautés locales, qui vivaient côte à côte
harmonieusement grâce à nos mécanismes internes propres de médiation et de conciliation,
ont conduit le gouvernement à s’engager résolument pour le retour aux valeurs
fondamentales qui ont constitué le socle de notre société.
«C’est à cette fin
que le gouvernement a pris des mesures règlementaires pour réhabiliter définitivement
les légitimités traditionnelles, coutumières et religieuses», a-t-il signalé.
Le ministre Diop dira que ce
dispositif institutionnel est partie intégrante de la Stratégie nationale de
lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et son Plan d’action 2021-2025.
Partant du constat que l’absence de l’état n’offre hélas d’autre alternative
aux populations que leur exposition aux conditions et diktats de leurs «bourreaux»,
Abdoulaye Diop soutiendra qu’il est indispensable d’assurer le retour de l’état
et de son autorité sur l’ensemble du territoire. «Ce n’est qu’à cette condition
que nos états pourront fournir les services sociaux de base et créer les
conditions propices à l’essor d’activités génératrices de revenus légaux aux
populations vulnérables», a-t-il fait remarquer.
Le ministre Diop a salué l’adoption de la Déclaration de Fès en particulier la réaffirmation de l’importance des cinq piliers que sont la jeunesse, l’éducation, les médias, la migration et les femmes comme acteurs majeurs de la paix. Il a réaffirmé son espoir dans la mise en œuvre des recommandations du forum allant dans le sens du renforcement de la cohésion et de la stabilité durable, gage du développement harmonieux de nos sociétés.
Souleymane SIDIBE
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