
Brahim Fassi Fihri, président de l’institut Amadeus, organisateur des Medays
L’Institut Amadeus qui l’organise veut mettre les petits plats dans les grands
pour réussir cette 16e édition avec un thème aussi évocateur qu’est :
« Souverainetés et Résiliences : Vers un Nouvel Équilibre
Mondial ». Et pour débattre autour de ce thème central, plus de 300
intervenants de haut niveau – chefs d’État, Premiers Ministres, ministres,
décideurs économiques et experts - se donnent rendez-vous dans la ville d’Ibn
Batouta. Il s’agit pour eux d’entretenir les 5000 participants attendus sur les
récentes mutations dans les relations internationales.
Sur le plan diplomatique, les répercussions de
l’élection du milliardaire Donald Trump aux Etats-Unis sur la guerre
russo-ukrainienne ou sur les conflits au Proche Orient sont à scruter à l’aune
de sa future entrée en fonction, le 20 janvier prochain. La transformation
géopolitique de cette guerre ne sera pas analysée sans tenir compte de la
poussée des BRICS pour se frayer une place dans la nomenclature diplomatique
mondiale.
Les ténors tels la Chine, la Russie, l’Inde ou encore des acteurs émergents
comme la Turquie, l’Arabie saoudite ou encore les Emirats arabes unis
apportent, chacun, sa vision sur un échiquier mondial de plus en plus contrasté
voire déséquilibré. Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed
VI, du 27 au 30 novembre, le Palais des Arts et de la Culture de
Tanger verra un déferlement d’idées entre décideurs politiques,
économiques, experts et un public connaisseur et avide de débats en diplomatie,
relations internationales, économie, géopolitique, climatologie, sécurité et
bien d’autres sujets qui impactent la marche du monde.
«Alors
que le monde est confronté à des crises multiples et interdépendantes, cette
édition explorera en profondeur les souverainetés nationales et régionales dans
toutes leurs dimensions : institutionnelle, politique, économique,
énergétique, alimentaire et sanitaire. L’objectif sera de mettre en
lumière les stratégies concrètes pour renforcer l’autonomie et la
résilience des nations face aux défis climatiques, numériques,
sécuritaires et économiques», explique l’Institut Amadeus de Rabat, le think
tank marocain, organisateur de ce rendez-vous interplanétaire.
Les
mots clés du thème principal comme «souveraineté», «résiliences», «nouvel
équilibre mondial» sont bien choisis par le comité scientifique de l’Institut
Amadeus pour refléter les grandes problématiques du monde actuel marqué par la
montée du populisme, les déséquilibres macroéconomiques d’un continent à un
autre, nous amenant à nous interroger sur où va le monde, tel que dessiné par
les fondateurs de l’ONU et les rédacteurs de sa charte. Ceux-ci, faut-il le
rappeler, avaient voulu jeter les bases d’un monde plus juste qui garantit le
bien-être pour le citoyen universel, au lendemain d’une deuxième mondiale bien
affreuse et atroce.
En
cette fin 2024, on ne s’interroge plus sur la forme des décennies à venir, mais
celle de l’année suivante, tellement les incertitudes deviennent les
certitudes. En jetant un regard sur les thématiques des six plénières prévues
pour les quatre journées intenses que dureront ces «journées méditerranéennes»
ou «Medays», l’on peut y voir le reflet des multiples questionnements qui
forgent une angoisse mondiale certaine, «Renforcer la souveraineté, la
gouvernance et la résilience économique de l’Afrique face aux défis globaux»,
«Proposer des réformes concrètes pour adapter la gouvernance mondiale à un
monde multipolaire et instable» sont entre autres de ces thématiques
prometteuses en débats vifs, crus mais riches et instructifs.
Ces
plénières sont entourées, tout le long de chaque journée, de panels de
discussions sur des thématiques plus spécifiques. Au total, 55 sessions et
tables rondes sont prévues, couvrant les grands enjeux globaux débattus
par des intervenants et des participants.Comme
à l’accoutumée, le Forum Medays, du 27 au 30 novembre 2024, fera la connexion
entre les trois continents de son appartenance idéologique que sont les 3A, à
savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique du sud. Ces continents du sud feront le
choc des idées avec le Nord notamment l’Europe, l’Amérique mais aussi
l’Océanie. Près de 120 pays seront représentés à Tanger.
Tel est le Forum Medays de Tanger, confluent de continents, de pays, d’intervenants, de participants, de décideurs et d’experts sur toutes les questions qui suscitent la réflexion sur notre monde. La présence du président de l’Union des Comores, d’un parterre de Premiers ministres dont ceux de Guinée, de la RD Congo, de Dominique, de Sainte-Lucie, de Grenade, des ministres européens, africains, asiatiques des affaires étrangères, du commerce ou de l’Economie donne un tableau arc-en-ciel de cette 16e édition. C’est ce qui fait de l’Institut Amadeus du président Brahim Fassi Fihri un des think tanks de référence, créateurs de débats sur le continent et dans le monde. Et des Medays, un des rendez-vous mondiaux de la réflexion sur les relations internationales et sur la géopolitique.
Alassane Souleymane
À la jeune génération immergée dans le numérique, il serait difficile d’expliquer qu’il y a quelques années, il fallait un révélateur pour produire une photographie, d’abord en noir et blanc, puis en couleurs..
Le 6 juillet prochain, le Chef de l’État du Mali achèvera son année de présidence à la tête de la Conférence des Chefs d’État de la Confédération AES. D’ores et déjà, le Général d’armée Assimi Goïta a engrangé des résultats significatifs dans les domaines de la sécurité, .
«Monsieur le Premier ministre, permettez-moi de vous féliciter avant de proclamer solennellement le résultat du vote.» Cette phrase, prononcée par le Président du Conseil national de Transition (CNT), résume parfaitement l’issue de deux jours d’exercice républicain réunissant les deux i.
«L’Ukraine et Gaza ont démontré que le multilatéralisme conduit par l’ONU a échoué. Il faut repenser la solidarité entre le Nord et le Sud. Le paternalisme et la condescendance du Nord doivent laisser place à un partenariat sincère. Les ressources de la RDC et des régions des Grands La.
Birago Diop l’a dit : «Les morts ne sont pas morts.» Une vérité que l’histoire africaine ne cesse d’illustrer. Modibo Keïta, père de l’indépendance malienne, arrêté et emprisonné, a rendu son dernier souffle en détention le 16 mai 1977. Pourtant, son nom et son héritage restent v.
Le Conseil des ministres extraordinaire du mardi 13 mai dernier a adopté un décret portant dissolution des partis politiques et des organisations à caractère politique en République du Mali..