
Le présidium lors de la conférence-débat animée dans le cadre de la Journée internationale de la femme
Ces échanges étaient présidés par le président de l’Oclei, Dr Moumouni Guindo, en présence du point focal genre à l’Oclei, Mme Bello Rokiatou Touré, du directeur du projet Luceg, Dramane Youcouba Diallo. Le président de l’Oclei a rappelé que depuis 1977, le 8 mars a été institutionnalisé et déclaré Journée internationale des femmes par l’Organisation des Nations unies (ONU). Dr Moumouni Guindo a affirmé que les femmes représentent 49,7% de la population malienne, selon le 5è Recensement général intervenu en 2023. Malheureusement, ce poids démographique ne ressort pas sur le plan socioéconomique en raison de nombreux obstacles dont l’accès difficile à l’éducation en raison de l’insécurité.
Selon lui, cet accès difficile à l’éducation a un impact négatif sur l’épanouissement des femmes et des filles, sur leur capacité à accueillir des compétences nécessaires. Et d’ajouter que les femmes sont souvent marginalisées et sous représentées dans les instances nominatives et directives. Ensuite, elles sont très peu à avoir accès aux ressources agricoles.
Bien qu’elles assurent plus de 70% de la production alimentaire. Pour lui, la plupart des femmes, des jeunes et des jeunes filles ont des contraintes financières liées à une situation de pauvreté ou une certaine marginalisation économique. Et d’ajouter que le cadre juridique et institutionnel a beaucoup évolué notamment les avancées du Code des personnes et de la famille de 2011, lequel a restauré l’autorité parentale, donnant donc à la mère le droit à la parole dans l’éducation, l’encadrement et l’installation des enfants.
Selon Moumouni Guindo, les femmes et les filles sont souvent les grandes victimes des pratiques corruptives et d’injustices qui en découlent. Elles peuvent être des vecteurs volontaires ou involontaires de ces pratiques. De son côté, Dramane Yacouba Diallo a fait savoir que cette journée est symbole de lutte et de progrès qui offre l’opportunité de réaffirmer l’engagement indéfectible en faveur de l’égalité du genre et de l’autonomisation des femmes et des filles. Et de dire que l’égalité du genre est un pilier fondamental dans la construction d’une société juste, équitable et prospère. «Nous sommes conscients du rôle crucial que jouent les femmes dans la construction d’un monde plus transparent et plus juste», a-t-il laissé entendre.
Pour lui, les femmes restent des actrices essentielles du développement et leur participation pleine à la vie publique et économique est indispensable pour garantir l’efficacité des actions. Pour Mme Bello Rokiatou Touré, cet événement célèbre non seulement les avancées réalisées en matière de droits des femmes, réaffirme aussi l’engagement des acteurs à aller encore plus loin, plus vite et plus fort. Car le progrès d’une société passe par l’émancipation et la participation des femmes aux activités. C’est aussi de garantir aux femmes un emploi digne, une indépendance économique et une pleine participation à la vie politique, a expliqué le point focal genre à l’Oclei.
Elle a souligné qu’aujourd’hui la présence des femmes influentes, inspirantes et engagées permet une réflexion d’ensemble pour relever les défis qui restent. L’engagement et la solidarité sont les moteurs du changement. Cette commémoration a été l’occasion d’attribuer des attestations de reconnaissance au président de l’Oclei, à cinq femmes battantes parmi lesquelles figure Kadiatou Founé Diallo, auditrice de justice. Celle-ci s’est réjouie de l’initiative. «J’ai un sentiment de fierté, cette distinction m’honore en cette journée du 8 mars. Cela représente la concrétisation des efforts fournis durant ma carrière. Nous récoltons toujours ce que nous semons», a-t-elle exprimé.
Aminata SOUMAH
Save the Children a lancé, hier dans un hôtel de la place, le Projet d’appui à la décentralisation de l’éducation au Mali (Padem). La cérémonie a été présidée par le représentant du ministre de l’Éducation nationale, Issoufi Arbert Bédari Touré, en présence du directeur pays de.
Passionnée de l’art, en particulier la photographie depuis sa tendre enfance, Mariam Niaré est la fille du peintre Souleymane Niaré, avec lequel elle a appris ses premiers pas dans l’art. «Je suis née dans l’art..
Après des résultats encourageants enregistrés au cours de l’exercice 2024 malgré des contraintes budgétaires, le Centre national d’appareillage orthopédique du Mali (CNAOM) a adopté cette année un projet de budget équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 1,27 milliard de.
Les ministres Assa Badiallo Touré et Alhamdou Ag Ilyène ont pu constater, hier à l’Hôpital du Mali, le redémarrage des activités de la radiothérapie. Une technique de pointe dans le traitement du cancer qui a acquis droit de cité dans notre pays depuis quelques années maintenant.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo, a effectué, jeudi dernier à Bougouni, une visite de prise de contact avec les femmes des unités de production du beurre de karité, de transformation agro-alimentaire et celles de la nouvelle mai.
Les 19 élèves (11 femmes et huit hommes) de la 8è promotion de l’Association pour la formation en sciences islamiques (Afsi) pour l’apprentissage du saint Coran ont reçu, samedi dernier à l’école Bakary Traoré de Sangarébougou, leurs attestations. La promotion porte le nom de Anaye Gui.