L’entrée du chef de l’état au stade dans une effervescence totale
Très tôt le matin aux
environs de 7 heures, la ville était déjà en effervescence. On y sentait une
ambiance festive. Des bus étaient stationnés dans chaque quartier de la ville
pour pouvoir acheminer les gens au stade. Les porteurs d’uniformes étaient sur
le pont partout dans la ville. à l’entrée du Stade Babemba Traoré, on procédait
à une fouille minutieuse.
La vigilance était de mise et tout était passé au
peigne fin avant de laisser les gens accéder dans l’enceinte de
l’infrastructure sportive. Des hommes en treillis veillaient au grain avec un dispositif sécuritaire impressionnant. «Vieux,
retournez avec ce couteau. Vous ne devez entrer avec aucun objet suspect ici.
On protège la population», un agent de sécurité intimait ainsi l’ordre à un
habitant de la ville de retourner. La même rigueur était observée avec tous
ceux qui détenaient un quelconque objet
contondant. à l’intérieur du stade, le matériel de sonorisation crachait
des décibels avec en fond sonore des chansons dédiées au président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, à l’Armée malienne et au sport.
Des passionnés du sport roi, mobilisés à
l’occasion, sifflaient pour exprimer leur joie de voir le président inaugurer
le stade. Sur des banderoles, on pouvait lire : «Alliance des États du
Sahel (AES)» et d’autres messages de soutien à la Transition. Le folklore était
notamment assuré par les Korèdugaw, minianka, ciwara, donso… Le Réseau des
communicateurs traditionnels pour le développement au Mali (Recotrade) local et
de nombreux artistes dont Souleymane Traoré (Neba Solo) ont émerveillé le
public.
Amy Diarra et Fanta
Kanté résident dans les quartiers Mamassoni et Hamdallaye. Elles avaient spécialement
fait le déplacement pour observer de près le résident de la Transition. Les
deux dames ont témoigné de leur gratitude au chef de l’État pour toutes les
initiatives en faveur de la région. Elles ont surtout exprimé leur fierté de
voir la pose de la première pierre de l’Université de Sikasso.
«Quand l’éducation de nos enfants est assurée, cela nous suffit amplement», a affirmé Amy Diarra. «C’est ma première fois de venir accueillir un président. J’apprécie non seulement Assimi Goïta, mais aussi sa façon de faire face aux défis du Mali», témoigne Oumar Sanogo, un conducteur de mototaxi.
«L’arrivée du colonel
Assimi Goïta a été un évènement exceptionnel à Sikasso», a déclaré la vice-présidente
de la Coordination des associations et ONG féminines (Cafo), Kamissa Berthé. Au nom des femmes,
elle a tenu à exprimer sa reconnaissance au président Goïta pour tout ce qu’il
fait pour Sikasso.
Pour le secrétaire général du Conseil régional de la jeunesse de Sikasso, Ibrahim Diarra, cette visite présidentielle est très significative pour la jeunesse. Nous souhaitons qu’Assimi Goïta prenne des dispositions pour réduire le chômage des jeunes à travers des projets et programmes.
De son côté, le représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Abdramane Sidibé a rappelé l’hospitalité de la ville pour le président de la Transition et à l’ensemble de sa délégation. «La population de Sikasso vous dit merci, merci et encore merci pour tout ce que vous faites pour elle», a-t-il conclu.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
La réforme de la décentralisation a conduit les collectivités territoriales à élaborer et à mettre en œuvre leurs stratégies de développement à travers des projets et des programmes majeurs à moyen terme, dénommé : « Programme de développement économique, social et culturel (PDESC)».
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