
Le litre du gasoil passe de 864 à 800 Fcfa, soit une baisse de 64 Fcfa.
Et le kilo du gaz butane enregistre une baisse de 50 Fcfa, en passant de 1.229
F à 1.179 Fcfa. La bonne nouvelle a été annoncée, vendredi dernier, dans le
journal télévisé de 20 heures de l’ORTM, par le président directeur général de
l’Office malien des produits pétroliers (Omap), Modibo Gouro Diall. Ces
baisses, a-t-il précisé, sont le résultat des «engagements forts des autorités
pour aider à préserver le pouvoir d’achat des consommateurs». Il a également
assuré que le gouvernement continuera à suivre de près l’évolution des prix du
pétrole sur le marché international et à prendre les mesures nécessaires pour
répercuter les baisses sur les prix à la pompe.
Dès
samedi, les consommateurs ont effectivement pu constater ce réajustement
tarifaire du prix du gasoil à la pompe. La décision est d’autant plus bien
accueillie que la demande en gasoil a explosé ces derniers mois, suite à la
crise énergétique que traverse le pays. Plusieurs structures, aussi bien
publiques que privées, arrivent à maintenir un fonctionnement plus ou moins
normal grâce à des groupes électrogènes qui fonctionnent au carburant ou au
gasoil. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les coûts de production au niveau
des entreprises et, par ricochet, sur la bourse du citoyen lambda qui doit
dépenser plus pour satisfaire ses besoins.
Le
gouvernement tente d’atténuer ainsi les impacts négatifs de la crise
énergétique sur l’économie nationale. Le faisant, il consent un sacrifice
financier important dans un contexte économique globalement difficile.
L’économie mondiale ne s’est pas totalement remise des effets pervers de la
pandémie à Covid-19. Et la guerre opposant l’Ukraine à la Russie a fait grimper
les prix sur le marché international, provoquant une inflation que peu de pays
arrive à maîtriser. Durant toute l’année 2023, le cours du pétrole a fait du
yoyo sous l’effet de l’instabilité géopolitique et des doutes sur la croissance
mondiale. En plus de la conjoncture mondiale, le Mali fait aussi face à une
crise sécuritaire qui a fortement détérioré les moyens de production surtout en
milieu rural.
Faut-il le rappeler, c’est en juin 2022 que le litre du gasoil a franchi la barre de 800 Fcfa dans notre pays. Il est passé de 760 à 809 Fcfa. Cette augmentation était intervenue suite à plusieurs facteurs exogènes ayant eu pour conséquence la hausse des cours des produits pétroliers sur le plan international. «Malgré cette hausse, le gouvernement continue de subventionner le supercarburant et le gasoil dont les prix de revient non subventionnés devraient être arrêtés respectivement à 1.024 Fcfa et à 1.039 Fcfa le litre à la pompe», avait indiqué l’Office national des produits pétroliers (devenue Office malien des produits pétroliers) dans un communiqué, précisant que les pertes de recettes relatives aux hydrocarbures pour l’État, au titre de l’année 2022, étaient de l’ordre d’environ 87 milliards de Fcfa.
Amadou GUEGUERE
En reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement au service de l’État, des cadres et agents de la Direction générale des impôts (DGI) admis à la retraite à compter du 1er janvier 2025, ont été honorés lors d’une cérémonie tenue hier dans la salle de conférences du Gouverno.
Dans un souci de modernisation et de rationalisation des prestations administratives, le Chef de l’État a adopté le décret n°0052 du 31 janvier 2025. Ce texte instaure de nouvelles redevances au titre des prestations de la direction générale des transports et de ses services régionaux et su.
Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
Il s’agit des terrains urbains et ruraux à usage commercial, industriel, artisanal, scolaire, résidentiel, de bureau d’habitation ou assimilés.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.