Bien qu’elle s’approvisionne depuis la capitale, elle s’arrange à vendre à prix abordables ses marchandises que ses clients apprécient
Depuis 2008, elle exerce ses activités commerciales. Elle est
aidée dans ses tâches quotidiennes par deux filles, très accueillantes, et qui
sourient même au vent. Siraba bleni Sali
est une femme cheffe de ménage, sans aucun soutien matériel ou financier, selon
ses affirmations. Toutes ses charges reposent sur elle-même. Elle assume
stoïquement les frais de location, l’entretien et les frais scolaires de son
garçonnet. L’étal de Siraba bleni Sali est bien achalandé.
On y trouve une
gamme variée de produits, notamment des bananes, des oranges, des ananas, de la
pomme de terre, des échalotes, des concombres, des ignames, des tomates, des mangues, la liste est loin
d’être exhaustive. Elle s’approvisionne à partir de Bamako. Tous les 2 ou 3
jours, un camion-remorque débarque avec ses marchandises. En cette période de
Ramadan, les clients affluent. Les recettes journalières de la dame, oscillent
entre 25.000 et 30.000 Fcfa.
Siraba bleni Sali
opte pour la facilité dans le commerce. Sa stratégie consiste à réduire les
prix de certaines marchandises, pour attirer plus de clients. Si un produit
coûte ailleurs 500 Fcfa, chez-elle, on peut l’avoir souvent à 400 Fcfa, voire
moins. Une cliente du nom de Fatoumata, venue faire ses achats pour la rupture
du jeûne, avoue sans anicroche, que chaque fois qu’elle vient chez Siraba bleni
Sali, elle pense à Bamako, à cause de la diversité des fruits et légumes, et
surtout ses prix jugés abordables.
Dans chaque métier,
il existe des difficultés, si minimes soient-elles. Pour le cas de Siraba bleni
Sali, les difficultés portent sur les moyens de conservation de certains
produits, surtout la pomme de terre et la banane, qui ne supportent pas la
chaleur. Afin de rendre plus florissant son commerce, elle nous présente trois
doléances qui lui tiennent à cœur.
L’octroi d’une moto-taxi pour la livraison
de produits à certains clients, la construction d’un magasin de stockage, et
l’acquisition d’un fonds de roulement consistant. Elle a raison de solliciter
cet appui, car il y a de cela quelques années, il faut reconnaître que les
affaires de cette commerçante avaient périclité, à telle enseigne que la dame
fut obligée de retourner dans son village, ployée sous des dettes.
Ouka BA/Amap-Dièma
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