#Mali : Dialogue inter-Maliens et retrait de la Cedeao : La réflexion des universitaires

«Le Dialogue inter-Maliens : regards croisés» et «Retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) : enjeux, défis et perspectives» étaient les thèmes d’un forum universitaire organisé, hier au bloc pédagogique de la Faculté des sciences administratives et politiques (FSAP),

Publié vendredi 01 mars 2024 à 07:35
#Mali : Dialogue inter-Maliens et retrait de la Cedeao : La réflexion des universitaires

par l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

L’objectif de ce forum était d’échangés sur ces questions en vue de proposer des solutions

 


L’objectif de ce forum était double. Il s’agissait d’une part de servir d’espace d’échanges entre universitaires sur les enjeux du Dialogue inter-Maliens et le retrait de la Cedeao des états de l’AES, et d’autre part de tirer les leçons des différents accords de paix négociés par l’Algérie pour les Maliens en vue de proposer des solutions. Notamment par rapport au retrait des États de l’AES de la Cedeao. Il s’agissait aussi d’explorer les ambitions légitimes des États à faire de l’espace sahélien, une communauté de sécurité et de développement.

La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le chef de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bakary Cissé, qui a dit que ce forum est une occasion de plus pour formuler des recommandations pertinentes et donner des éléments permettant aux politiques de concevoir une base de développement pour notre pays.

Le vice-recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako, Pr Mamadou Lamine Dembélé, a lui expliqué les motifs de l’organisation de ce forum. «Quand il y a les grandes questions de l’heure, les questions de la nation, les universitaires se doivent de se mobiliser pour apporter la réponse de la science, la réponse de la communauté universitaire en vue de contribuer à la prise de décisions efficaces et plus utiles. C’est pourquoi depuis l’annonce du  retrait de la Cedeao le 25 janvier dernier, la fin de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger et la création de l’AES, les universitaires suivent l’évolution de la situation avec beaucoup d’attention. Il était temps que l’on puisse organiser ce forum afin que l’ensemble des chercheurs dans leurs disciplines respectives puissent apporter leurs contributions et proposer des pistes d’actions», a précisé le vice-recteur.

Selon le Pr Mamadou Lamine Dembélé, les enjeux ne sont rien d’autre que la souveraineté et le développement du pays. Une organisation internationale comme la Cedeao n’est qu’un regroupement d’États. Mais si à un certain moment, cette organisation se transforme en une organisation prédatrice qui menace même la souveraineté de ses entités, on se doit de tirer les leçons. C’est ce que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont fait pour préserver leur souveraineté, a-t-il martélé.

Ce qu’il faut, aujourd’hui, c’est de se mettre tous ensemble pour que ces nouveaux enjeux et cette nouvelle dynamique puissent assurer une plus grande stabilité et proposer des solutions pour que ces États puissent protéger leur souveraineté et assurer leur développement socio-économique.

Les universitaires ont jugé salutaire la décision du gouvernement de mettre fin à l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger. Il est important qu’on puisse discuter et échanger pour que personne ne soit en marge de cette communion nationale parce que le Mali est un pays de dialogue.


Le rôle des universitaires est de pouvoir réfléchir ensemble, de remonter à la surface les ressources endogènes dont le Mali dispose et les mettre à la disposition des membres du comité, des acteurs et des décideurs pour qu’effectivement ces dialogues puissent aboutir à des solutions de stabilité et de développement de notre pays, a succinctement souligné l’universitaire Dembélé.

Sinè TRAORE

Lire aussi : Enfants et Médias : L’Unicef et l’Amap forment 17 enfants journalistes

Dans le cadre du projet «Enfants et médias», porté conjointement par l’Unicef et l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), l’Unicef a lancé, hier à son siège, la cérémonie d’investiture du Réseau des enfants journalistes..

Lire aussi : Koulikoro : L’héritage culturel au cœur de la semaine nationale de la réconciliation

Dans la salle de conférence du gouvernorat, le directeur de cabinet du gouverneur Mohammar A. Haïdara a procédé mardi dernier au lancement officiel de la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (Senare)..

Lire aussi : Gao : C’est parti pour la Semaine régionale de la biennale

En prélude de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025, la Semaine régionale de Gao ou phase régionale a démarré, lundi au Stade Kassé Keïta, sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur de la 7è circonscription administrative du Mali, Mamadou Diakité..

Lire aussi : États généraux sur la situation de la femme et de l’enfant : 470 recommandations formulées

Les campagnes de vulgarisation des lois favorables aux droits des femmes dans les langues locales et le renforcement des centres d’alphabétisation féminins et centres d’autopromotion figurent parmi les recommandations.

Lire aussi : Ingénierie de la formation : Le projet Fier II forme Les CDR

Durant cinq jours, environ 20 techniciens des Centres de ressources (CDR) venus des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou verront leurs capacités renforcées sur l’ingénierie de la formation. Ils seront dotés d’outils nécessaires pour concevoir des formations qui répondent aux bes.

Lire aussi : À l’heure du Mali : La «cuillère de la résistance»

Au Mali, les populations et l’Armée subissent une épreuve imposée: la guerre hybride. Depuis bientôt quinze ans, le pays s’adapte, dans la vie quotidienne comme dans les consciences. On ne cessera jamais de le dire : cette guerre n’est ni fortuite ni née du hasard..

Les articles de l'auteur

Bamako : Les derniers «Duruni»

Ce moyen de transport en commun résiste au temps dans la capitale. Ils sont, aujourd’hui, une quarantaine sur la ligne de Bolibana, Badialan I, Badialan Il, Badialan III, Bamako-Coura en Commune III. Au départ, le prix du ticket de trajet était de 25 Fcfa, d’où le nom «duruni». Les clients de ces véhicules d’un autre âge mettent la sécurité avant le confort.

Par Sinè TRAORE


Publié mardi 12 août 2025 à 08:38

Mopti : Lancement officiel de l’hivernage Tour IV par le groupe Touly’s

La présidente du Groupe Touly’s, Mme Fatoumata Batouly Niane, dans le souci de rendre plus propre les capitales régionales du Mali ainsi que le District de Bamako, a initié il y a des années, un programme baptisé «Hivernage Tour»..

Par Sinè TRAORE


Publié vendredi 27 juin 2025 à 08:44

Interdits sociaux : Un instrument d’équilibre social

Dans la cosmogonie africaine, il est difficile d’échapper à l’emprise des interdits sociaux. Quel que soit votre statut, votre rang ou votre place dans la société, il est impératif de respecter certaines règles établies pour maintenir l’équilibre social.

Par Sinè TRAORE


Publié lundi 16 juin 2025 à 07:44

Grand marché de Bamako : un incendie fait des dégâts matériels à la veille de la fête de Ramadan

Samedi soir à la veille de la fête de Ramadan, un incendie s’est déclaré au Grand marché de Bamako au moment d’une grande affluence. Dans la «rue chinoise», le feu a consumé six kiosques qui contenaient des chaussures et des accessoires de téléphones..

Par Sinè TRAORE


Publié mardi 01 avril 2025 à 07:40

Ramadan et salons de coiffure : Ce sont les clients qui manquent le plus

Avec moins de mariages et d’autres cérémonies festives en ce mois béni pour la communauté musulmane, les salons de coiffure sont quasiment à l’arrêt comme l’a constaté notre équipe de reportage.

Par Sinè TRAORE


Publié mercredi 12 mars 2025 à 08:02

Le «Téré» : La superstition chemine avec la réalité ?

Dans la société malienne, la question n’est pas du tout prise à la légère, surtout lorsqu’il s’agit de demander la main d’une fille. De très nombreuses personnes, en effet, qui marchent toujours sur les traces de nos traditions, sont profondément convaincues que chaque individu porte en lui un présage heureux ou malheureux, «téré» en bamanan..

Par Sinè TRAORE


Publié lundi 10 mars 2025 à 08:28

Nuit du mérite manding : 19 ressortissants remerciés pour leur engagement en faveur du Mandé

La Coordination des jeunes du Mandé (CJM-Mali) a célébré, samedi dernier au Mémorial Modibo Keïta, la 2è édition de la «Nuit du mérite manding» sous le thème : «La cohésion sociale entre les Mandenkas»..

Par Sinè TRAORE


Publié mercredi 26 février 2025 à 08:43

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner