
Dans cette rubrique, les histoires se
succèdent et ne se ressemblent pas toujours. Elles traitent de plusieurs types
de faits. Les unes dramatiques (assassinats, vols, meurtres, escroqueries,
etc..), les autres non. Contrairement à ces histoires peu reluisantes, celle du
jour traite du destin. Mieux, elle illustre bien une maxime selon laquelle, «
Nul ne peut échapper à son destin ». Cette assertion sied bien avec l’histoire
présente. Elle met en scène les nommés Adama et Fatima (pseudonymes).
Ces deux individus ont formé un couple après avoir traversé le désert pour que cela puisse être. Ils se sont connus sur les bancs de l’école dès leur plus jeune âge. Le premier jour où ils se sont vus, c’était le coup de foudre. Ainsi naquit entre Adama et Fatima ce que d’aucuns qualifient d’amour sans pareil. À ceux qui pensaient que les deux jeunes vivraient un amour platonique, ils leur ont vite prouvé le contraire. La preuve ? Plusieurs années passèrent sans que l’un perde de l’affection pour l’autre, bien au contraire.
Plus le temps passait, plus ils s’aimaient
davantage, au point qu’ils donnaient l’impression aux camarades et voisins
qu’ils étaient seuls sur terre. Le temps passe, la flamme est loin de
s’éteindre.
Aidés par la chance, les deux amoureux ont pu terminer leurs études sans anicroche. Et jusque-là, le moindre brin de cheveu n’était perceptible dans la soupe d’amour qui les avait unis. Devenus matures ils décidèrent de s’unir pour le meilleur et pour le pire dans l’espoir de fonder un foyer dans lequel ils espéraient être heureux. Mais la désagréable surprise viendra de la famille de la jeune fille, son père en tête.
Opposition farouche- Elle s’attendait à tout, sauf à que sa fille
épouse ce garçon. La jeune fille a remué ciel et terre et s’est toujours
heurtée à une opposition farouche des siens. Idem pour le jeune homme qui avait
également fourni des efforts colossaux pour épouser Fatima, en vain. Toutes
idées venant d’eux, et allant dans le sens de leur union ont été combattues par
les parents de la jeune fille. Derrière ce refus catégorique du père, la
réalité était autre.
Depuis sa tendre enfance, le père de Fatima
l’avait promise en mariage à un cousin relativement fortuné. Histoire de
faire tourner l’argent à la maison, car,
selon nos sources, les parents de la jeune fille étaient loin d’être des
nécessiteux. Ils avaient le dos large (financièrement parlant). Ils voyaient mal que leur fille se marie avec un
garçon qui était d’un autre rang social. Autre raison du refus paternel, c’est
le fait qu’il n’avait, à aucun moment, digéré la relation de sa fille avec le
nommé Adama lorsqu’ils étaient sur le banc de l’école.
Donc pour lui, donner son aval pour leur
union était inimaginable. Surtout que sa fille était promise à un cousin depuis
qu’elle était toute petite. Lorsqu’il a expliqué cela à sa fille, cette
dernière à son tour, refusa catégoriquement la décision paternelle. Le père de
famille pouvait imaginer tout, sauf un refus obstiné. Il a réuni toute la
maisonnée pour clarifier sa position. Pour lui, pas question que Fatima épouse
Adama, sinon c’est sa mère qui en ferait les frais. Une mère qu’il a même
soupçonné d’être de mèche avec sa fille. Ces mots ont suffi pour faire adhérer
tout le monde à sa décision, y compris la principale concernée elle-même.
Fatima qui ne voulait pas être la cause d’un différend entre ses parents a fait
contre mauvaise fortune, bon cœur. Elle a accepté contre son gré la décision
paternelle.
Conséquence, elle s’est séparée de son
amour de jeunesse, malgré elle même. Entre temps celui-ci s’était éclipsé et
s’était marié au village avec une autre femme. Ainsi chacun d’eux vivait dans
son foyer conjugal, loin de l’autre. Adama a eu 5 enfants et Fatima trois.
Plusieurs années passèrent sans que les deux ne se revoient. De par la nature
de son travail, l’homme faisait la navette entre la ville de Bamako et celles
de l’intérieur. Entre-temps Fatima n’était pas du tout heureuse. Elle vivait
l’enfer dans son foyer conjugal. Son mariage n’a pas produit l’effet escompté à
cause des difficultés de plusieurs genres. Avec le temps, cette situation
tourna au divorce d’avec son cousin et mari.
Les choses évoluèrent ainsi jusqu’au jour
où, par un fait du hasard, les deux (Adama et Fatima) se sont croisés quelque
part à Bamako. C’était suffisant pour qu’ils réchauffent de plus belle leur
relation. Le temps passant, le jeune homme a renoué le contact avec Fatima qui
l’a accueilli à bras ouvert.
Ensemble ils ont, de nouveau, remis sur la
table leur (ancien) projet de mariage. Cela n’a pas été sans difficulté,
certes. Mais la femme a fini par accepter la proposition faite par son ex pour
qu’ils s’unissent pour le meilleur et pour le pire. La future belle famille qui
était réticente quelques années plus tôt a finalement donné son accord au jeune
homme. Finalement Adama et Fatima se sont unis pour le meilleur et pour le
pire. Ils eurent des jumeaux avant que l’homme ne décède quelques temps après.
Mahawa DEMBÉLE
Rédaction Lessor
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