
Les travaux étaient dirigés par le chef de ce
département, Lamine Seydou Traoré, en présence du secrétaire permanent de
l’Itie, Samou Sidibé et des membres du comité de pilotage. Faut-il le rappeler, notre
pays a été validé au mois d’octobre 2022 selon la norme ITIE 2019 et il a
obtenu une moyenne globale de 65.5 points sur 100 avec 19 mesures correctives à
mettre en œuvre.
À partir du 1er octobre 2023,
le Mali doit encore se soumettre aux procédures de validation sur cette même
norme avec l’obligation d’enregistrer des progrès considérables sur chacune des
19 mesures correctives. Cette deuxième session
intervient donc dans un contexte où notre pays risque la suspension aux
processus de mise en œuvre de l’Itie. Ainsi, a-t-il été décidé de la tenir dans
le but d’identifier les difficultés rencontrées et d’élaborer des propositions
de solutions.
En plus, le comité a fait le point sur la production du rapport
Itie-2021 - document de base pour la nouvelle validation - et débattu des
questions d’octroi des titres miniers, y compris l’attribution de licence aux
groupes armés. Sur ce dernier point, le ministre Traoré a dénoncé les «allégations
sans fondement» distillées par des médias sur d’éventuelles attributions de
titres miniers à des groupes armés. Cette session a été
l’occasion d’expliquer les différents types de titres miniers au Mali ainsi que
les conditions et les procédures d’octroi, de renouvellement et de transfert de
ces titres.
Le ministre des Mines, de l’Énergie
et de l’Eau a assuré que malgré la situation politico-sécuritaire du pays, le
gouvernement ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre de l’Itie au Mali
en général et le processus de validation qui connaîtra son épilogue en octobre
2023.
Pour sa part, le secrétaire
permanent de l’Itie-Mali a expliqué à la presse que cette session s’est tenue
sur les avancées de la mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence des
industries extractives au Mali. «Au cours de la rencontre, on a essayé d’évaluer
les points qui ont été réellement exécutés et ceux qui ne l’ont pas été afin de
trouver des solutions pour résoudre les difficultés rencontrées», a déclaré
Samou Sidibé.
Selon lui, ces problèmes sont de trois ordres,
à savoir l’impact, la participation de l’État et les redevances qui ont été décelés
au Mali après la validation. Il a rappelé que l’Itie est une structure
internationale qui a des normes que chaque pays doit valider périodiquement.
C’est en 2007 que notre pays a adhéré à l’initiative pour promouvoir la
transparence et la redevabilité dans la gestion du secteur extractif.
Aminata DIARRA
Rédaction Lessor
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