La directrice générale adjointe de la BNDA, Mme Cissé Aïchata Touré et le représentant résident du PNUD au Mali, Maleye Diop
Pour renforcer la coordination face aux défis majeurs liés au changement climatique, la Banque nationale de développement agricole (BNDA) a signé des accords de partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD).
La cérémonie de signature, présidée par la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Doumbia Mariam Tangara, s’est déroulée hier dans les locaux de l’AEDD. Étaient également présents, le directeur général de l’AEDD, Zantigui Boua Koné, la directrice générale adjointe de la BNDA, Mme Cissé Aïchata Touré, et le représentant résident du PNUD au Mali, Maleye Diop.
Ces accords visent à mutualiser les capacités et à augmenter les opportunités de mobilisation de ressources pour accompagner le Mali dans ses efforts de lutte contre le changement climatique, tout en renforçant la résilience pour un développement durable. Ils marquent aussi une étape clé dans l’opérationnalisation de l’accréditation de la BNDA auprès du Fonds vert pour le climat (FVC). Avec l’AEDD, il s’agit d’établir un cadre de collaboration pour mobiliser, gérer et utiliser efficacement les financements climatiques, développer des projets pilotes et promouvoir la finance verte ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Pour ce qui concerne la convention avec le PNUD, l’objectif est de renforcer l’appui technique, institutionnel et stratégique afin d’optimiser la préparation, la soumission et l’exécution de projets climatiques. «Cette cérémonie marque une étape importante dans la mise en œuvre de notre vision commune : renforcer les capacités nationales pour un accès direct aux financements climatiques et en assurer une utilisation optimale au bénéfice du développement durable du Mali», a déclaré Mme Doumbia Mariam Tangara. Elle a rappelé que la convention AEDD-BNDA intervient dans un contexte où le pays subit de plein fouet les effets du changement climatique : perturbations des cycles agricoles, dégradation des ressources naturelles, pertes de biodiversité, insécurité alimentaire et pressions accrues sur les communautés rurales.
La ministre a souligné que l’AEDD, en sa qualité d’autorité nationale désignée auprès du FVC, a accompagné techniquement et institutionnellement la BNDA jusqu’à son accréditation officielle en octobre 2024 à Songdo, en Corée du Sud. Cette accréditation, une première pour une entité nationale malienne, permet désormais un accès direct à des financements allant de 10 à 50 millions de dollars (environ un peu plus de 2,5 milliards de Fcfa à 5 milliards de Fcfa) pour des projets climatiques, réduit la dépendance vis-à-vis des intermédiaires internationaux, et aligne les financements climatiques sur les priorités nationales, notamment la Contribution déterminée au niveau national (CDN).
Selon la ministre, la coopération AEDD-BNDA se structurera autour de cinq axes à savoir, le renforcement des capacités institutionnelles et techniques, la mobilisation et la gestion des financements, la mise en œuvre conjointe de projets pilotes intégrant les dimensions environnementales, sociales et économiques, la promotion des bonnes pratiques de développement durable et le plaidoyer en faveur de la finance verte.
Pour le représentant résident du PNUD, Maleye
Diop, ce partenariat s’inscrit dans le cadre plus large du programme pays du
FVC au Mali, qui cible l’adaptation des systèmes agricoles et hydriques, la
gestion durable des ressources naturelles, l’électrification rurale par les
énergies renouvelables et le renforcement des capacités institutionnelles et
communautaires. Il a précisé que le PNUD compte le plus grand nombre de projets
approuvés par le FVC, et le deuxième en termes de volume de financements
mobilisés, soit 1,6 milliard USD de subventions et 1,3 milliard USD de
cofinancements, à travers 41 projets dans 43 pays.
De son côté, Mme Cissé Aïchata Touré a rappelé que l’accréditation de la BNDA, obtenue en seulement 18 mois, est le fruit d’un engagement collectif et d’une rigueur institutionnelle. «Ce résultat, nous le devons au dévouement de nos équipes, mais aussi au soutien stratégique de l’AEDD», a-t-elle souligné. Et d’ajouter que ces conventions ouvrent la voie à la mobilisation de ressources stratégiques pour financer des projets structurants dans l’agriculture résiliente, les énergies renouvelables et la gestion durable des ressources.
Makan SISSOKO
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