Le ministre Boubacar Diané visitant le laboratoire central de la Somagep-SA
Nommé à la tête du ministère de l’Énergie et de l’Eau le 21 novembre dernier, Boubacar Diané multiplie les initiatives pour garantir aux populations une continuité efficace des services d’eau et d’énergie. La visite au CNC et à la Somagep-SA, qui s’inscrit dans le cadre de la prise de contact avec les structures relevant de son département, visait également à identifier les défis majeurs pour y apporter des solutions adaptées.
Mis en service depuis quelque temps, le CNC est un outil de gestion technique et économique de l’énergie, chargé de garantir la sécurité de la production, du système électrique et de la fiabilité du réseau. Lors de sa visite, le ministre de l’Énergie et de l’Eau a appelé à une prise de conscience collective et à une persévérance dans les efforts face à la question énergétique, devenue un enjeu sécuritaire. Évoquant la feuille de route issue des consultations avec le Premier ministre, il s’est dit convaincu que la crise énergétique n’est pas une fatalité, ajoutant que la solution réside dans une synergie d’actions entre tous les acteurs concernés.
Arrivé aux alentours de 9h30 à la Somagep-SA, le ministre a été accueilli par le directeur général, Dramane Coulibaly et ses proches collaborateurs. Au cours des échanges, le patron de la Somagep a salué les projets d’urgence soutenus par le gouvernement, qui ont permis d’améliorer l’accès à l’eau potable dans les villes de Koulikoro, Ségou, Bafoulabé, Yanfolila et Bamako à travers les stations compactes de potabilisation installées sur le long des cours d'eau. Il a également mentionné le renforcement des centres aux ressources précaires, grâce à la réalisation de forages à grand débit.
Malgré ces progrès, des défis majeurs subsistent. Parmi ces défis, le DG de la Somagep a cité les retards dans la mise en œuvre de certains projets, comme celui de Kabala, qui perturbent la continuité du service dans plusieurs quartiers de Bamako, notamment Banconi, Sikoroni, Dialakorodji et Koulouba. Il a aussi attiré l’attention sur le stress hydrique qui frappe durement des villes comme Kayes, Tombouctou, Gao, Kidal et Nioro. La baisse des nappes souterraines aggrave particulièrement la situation à Nioro et Kidal.
Au nom de tous les partenaires sociaux, Mamadou Guindo a attiré l’attention du ministre sur les difficultés rencontrées par le secteur. Il a notamment évoqué l’impact néfaste de l’orpaillage sur les eaux du fleuve et l’urgence de l’application d’un tarif équitable pour permettre à Somagep-SA de supporter les charges. «Depuis 2004, aucune évolution n’a été constatée», a-t-il déploré.
En réponse, le ministre chargé de l’Eau a reconnu l’interdépendance entre les secteurs de l’eau et de l’énergie. Boubacar Diané a souligné que son département, sous l’autorité du Premier ministre, travaille d’arrache-pied pour mettre en œuvre un programme ambitieux de modernisation des infrastructures énergétiques à travers le développement de systèmes solaires pour réduire la dépendance aux combustibles.
Il a assuré que le gouvernement s’attache à garantir une meilleure adéquation des projets aux besoins des populations en matière d’accès à l’eau potable.
Il a par ailleurs, salué les efforts de la Somagep-SA pour relever les défis actuels, notamment l’extension de la couverture des réseaux de distribution d’eau, l’installation de sources autonomes pour assurer la continuité des services et l’expansion des infrastructures hydrauliques vers les zones non desservies.
Le visiteur du jour a pu mesurer l’engagement des techniciens et des responsables pour un service public de l’eau et de l’énergie durable et viable, avec casques et combinaisons au quotidien. La cérémonie a pris fin par une visite guidée à la station de traitement et de pompage d’eau potable de Djicoroni-Para et au laboratoire central de la Somagep-SA.
Amadou GUEGUERE
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