C’était dans le but d’informer et sensibiliser les membres des commissions locales de conciliation des Cercles de Diéma, Diangounté Camara et Béma. Mais aussi d’élaborer un bilan annuel et des plans d’actions de la transhumance pour booster ce secteur confronté de nos jours à d’énormes difficultés.
Placée sous l’égide du préfet, Hamadou Yacouba Diallo, cette rencontre a regroupé dans la salle de conférence de la préfecture, les représentants des organisations d’éleveurs, les chefs des services techniques concernés, la Chambre locale d’agriculture, les élus et les autorités administratives.
Hamadou Yacouba Diallo a salué cette mission
conjointe dont l’arrivée n’est pas fortuite, car elle permettra, selon lui, de
mieux booster le secteur de la transhumance tout en palliant les nombreuses
contraintes. Le chef de l’exécutif local a demandé de développer des
initiatives propres pour l’intérêt collectif du monde rural.
Les difficultés
évoquées étaient en corrélation avec l’obstruction des pistes de transhumance,
l’insuffisance d’aménagements pastoraux, la vente illicite des médicaments
vétérinaires frauduleux, l’insuffisance d’agents d’encadrement, la cherté de l’aliment bétail et la pénurie
d’eau pour l’abreuvement des animaux.
À toutes ces difficultés, des réponses appropriées ont été apportées. À l’issue des échanges, des recommandations pertinentes ont été formulées. Il s’agit, entre autres, de la matérialisation des pistes pastorales, l’établissement des calendriers agricoles, l’aménagement des mares et la création de points d’eau pour l’abreuvement des animaux.
Cette mission a été rendue possible grâce au soutien financier du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps 2).
Ouka BA/Amap-Dièma
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.