
Le projet
de budget 2025 de l’Agence d’aménagement des terres et de fourniture de l’eau
d’irrigation (ATI) se chiffre à 844,709 millions de Fcfa. C’est ce qui ressort
de la 10è session ordinaire du conseil d’administration de l’Agence, tenue hier
à son siège. Les travaux ont été présidés par le secrétaire général du
ministère de l’Agriculture, Oumar Tamboura, en présence du Président directeur
général (PDG) de l’ATI, Bréhima Sogoba.
La sécurité alimentaire et nutritionnelle demeure l’un des principaux défis à relever dans un contexte marqué par les changements climatiques et la réponse aux besoins d’une population de plus en plus croissante. Pour y parvenir, la maîtrise de l’eau constitue un élément essentiel pour le développement durable de l’agriculture malienne, a souligné Oumar Tamboura. Et d’indiquer que notre pays dispose des ressources hydrographiques importantes et de potentialités énormes avec environ 2,2 millions d’hectares aptes à l’irrigation, sous réserve d’aménagement.
Selon le
secrétaire général du ministère de l’Agriculture, au cours de l’exercice 2024,
malgré la situation socio-politique et économique assez difficile, l’Agence a
réalisé 18 activités sur les 28 prévues, soit un taux de réalisation de 64%.
Cela avec un crédit notifié de 277,864 millions de Fcfa sur une prévision de
957,635 millions de Fcfa, soit environ 29% sur le budget de l’État. Il a
précisé que les activités majeures réalisées ont porté sur la poursuite de
l’opérationnalisation de l’ATI et le suivi de la mise en œuvre des projets.
Oumar
Tamboura a annoncé que l’année 2025 sera marquée par la poursuite des activités
de l’Agence en vue de l’atteinte des objectifs fixés. Il est à noter que dans
le cadre des projets rattachés à l’Agence, une baisse des activités est
attendue à cause de la clôture programmée du Projet d’appui régional à
l’initiative pour l’irrigation au Sahel (Pariis) et du Projet de développement
de la productivité et de la diversification agricole dans les zones arides et
semi-arides du Mali (Pdazam), prévue respectivement en fin juin et fin
décembre. Dans cette perspective, le projet de budget proposé pour les trois
projets se chiffre en recettes et en dépenses à 20,681 milliards de Fcfa et est
partagé comme suite : 844,709 millions de Fcfa pour l’ATI, 12,422
milliards de Fcfa pour le Pdazam et 7,415 milliards de Fcfa pour le Prsa.
Le
secrétaire général du département de l’Agriculture a profité de l’occasion pour
instruire à l’Agence, l’implication et l’appropriation du processus
d’installation des privés et entreprises agricoles à travers le territoire
national. Il a indiqué la nécessité d’appuyer l’installation des exploitations
familiales et entreprises agricoles, les services techniques et les offices
dans la mise en œuvre des programmes nationaux d’aménagement et de gestion des
périmètres irrigués. Mais aussi d’accompagner les démarches de sécurisation
foncière.
Le
président directeur général de l’ATI a expliqué que les activités menées en
2024 concernent la notification d’environ 29% des crédits soit 277,864 millions
de Fcfa sur une prévision de 957,635 millions Fcfa, le financement de quatre
sous projets d’irrigation à coûts partagés avec 25% pour les femmes. S’y ajoutent
l’élaboration et la validation d’un canevas de convention et de bail, la
préparation en cours d’un projet de convention cadre de partenariat entre l’ATI
et les offices, agences et services.
Selon Bréhima Sogoba, les défis de l’année 2025 ont pour noms la réalisation du projet de développement agricole irrigué commercial en zone Office du Niger (PDAIC-ZON) d’une superficie de 5.800 hectare, la mise en place au sein de l’ATI d’une cellule nationale de coordination, de capitalisation et de promotion de l’irrigation privée. Il y a aussi la création d’un service de travaux d’urgence des aménagements hydro agricoles.
Fatoumata TRAORE
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