Le
discours du Burkina Faso, prononcé au nom du Capitaine Ibrahim Traoré, a notamment
marqué les esprits par sa franchise. Le bilan des huit décennies de l’ONU, loin
de susciter l’allégresse, s’apparente à un « fiasco embarrassant», une
«désillusion collective» et un « échec structurel».
Face à
l’agression terroriste et aux forces obscures qui convoitent leurs ressources,
le Burkina Faso a fait le choix de la dignité et de la résistance. Des efforts
considérables ont été entrepris, incluant la mobilisation des Forces de Défense
et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP),
ainsi que la mise en place du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) qui a collecté
plus de 413 milliards de Fcfa depuis 2023.
Ces
initiatives portent leurs fruits, permettant la reconquête de plus de 72 % du
territoire. Le pays a également fermement rejeté les «postures condescendantes
» et les narratifs biaisés de certaines agences onusiennes.
Plus
violemment encore, le Burkina Faso a dénoncé le régime français (Macron) pour
son soutien assumé et revendiqué aux criminels terroristes et l’utilisation de
ses médias pour la désinformation.
Le Niger
et le Mali ont appuyé ces dénonciations. Le Niger, par la voix de son Premier
Ministre, a dénoncé le plan subversif et la guerre économique et financière
menée par la France, visant à saboter ses projets de développement et à bloquer
les financements des institutions internationales.
Le Mali,
pour sa part, a réitéré sa condamnation du soutien ouvert de sponsors étatiques
étrangers et leurs motivations impérialistes, y compris la fourniture de moyens
logistiques aux groupes armés terroristes. Les pays de l’AES, inscrits dans le
combat des figures panafricanistes comme Thomas Sankara, insistent sur la
nécessité d’un partenariat rénové fondé sur le respect mutuel et la solidarité.
Ils exigent une réforme profonde du cadre multilatéral, afin que l’Afrique
obtienne la représentation permanente qui lui est due au Conseil de sécurité.
Le message est clair : l’AES est une affirmation de la souveraineté de ses
peuples.
Source :
Burkina24.com`
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