
Le prix du sac de 50 kg varie entre 28.500 Fcfa et 35.000 Fcfa
Ce qui représente un réel casse-tête pour les paysans du Buwatun. Cet intrant, facteur incontournable dans la réussite de l’agriculture, est devenu si cher à Mandiakuy. Selon les informations, le gouvernement subventionne une grande partie de ces intrants. Ce qui aurait dû être un soulagement pour les producteurs agricoles est en train de devenir un caillou dans la chaussure des paysans.
Au-delà des efforts accomplis par le gouvernement pour soulager les cultivateurs, les prix de l’engrais ont pris l’ascenseur. Pour acquérir un sac d’engrais NPK, il faut débourser 28.500 Fcfa, le complexe coton coûte 32.500 à 35.000 Fcfa. Et pour obtenir un sac d’urée, les producteurs sont obligés de débourser 30.000 Fcfa.
Certains d’entre eux prennent leur mal en patience en espérant sur une livraison de l’engrais subventionné par la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT). Bourama Daou de Diarrakongo a cultivé 8 hectares de coton. Il garde espoir de voir le nouveau Président directeur général (PDG) de la CMDT s’investir à fond pour sauver la campagne agricole en cours. Le producteur de coton affirme, dépité, que le prix du sac d’engrais n’est pas à la portée des paysans de la zone et que seule la dotation des cotonculteurs en engrais peut faire chuter le prix du sac d’engrais sur nos marchés.
Cyriaque Dakouo est paysan et commerçant à Duy-Mandiakuy. Il explique que la hausse du prix d’engrais était prévisible depuis la dernière campagne parce que, selon lui, la CMDT a eu des difficultés à satisfaire ses producteurs depuis 2024. Cette situation serait liée à un problème de payement des paysans, mais aussi de fournir l’engrais aux paysans et la problématique des jassides qui continuent de ravager des hectares de coton et contre lesquelles on peine à trouver un poison efficace.
Le chef secteur d’agriculture, Philippe Dembélé, a déploré une situation qui risque d’aggraver la famine et l’insécurité dans la zone. Emmanuel Dembélé, chef de village de Sanékuy dit avoir simplement limité ses espaces agricoles. Il propose aux paysans de se tourner vers l’engrais organique (la fumure organique).
Rédaction Lessor
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