C’est au cours de cette progression que
les Forces armées maliennes (FAMa), arrivées dans la zone de l’embuscade où se
sont déroulés les violents combats en fin juillet dernier, non loin de la
localité de Tinzawatène, ont récupéré les dépouilles de leurs frères d’armes
tombés au champ d’honneur.
L’annonce
a été faite le mardi dernier par la Direction de l’information et des relations
publiques des Armées (Dirpa) via un communiqué de l’état-major général des
Armées. Le communiqué précise que les corps récupérés seront pris en charge
conformément aux procédures règlementaires des FAMa et inhumés avec le plus
grand respect.
«Leur sacrifice continue de guider les FAMa dans la poursuite du
combat pour la protection des populations et la préservation de l’intégrité
territoriale», indique l’état-major général des Armées, tout en adressant ses
condoléances aux familles éprouvées. La hiérarchie militaire remercie le peuple
malien de son soutien constant aux FAMa engagées pour la paix et la sécurité du
Mali.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.