Dans un communiqué rendu
public, le procureur informe l’opinion publique nationale et internationale
qu’il lui a été donné de constater suivant les communiqués du ministre de la
Sécurité et de la Protection civile, et celui du chef d’état-major général des
Armées, en date du 17 septembre que «ce jour, à l’aube, les écoles de la
gendarmerie nationale à Faladiè, à Bamako, ont fait l’objet d’attaques
terroristes».
Suite à ces faits graves, susceptibles de constituer des infractions d’actes de
terrorisme, de financement du terrorisme et de complicité d’actes de
terrorisme, «une enquête a été ouverte en vue de faire la lumière sur ces
faits, d’identifier et d’interpeller les présumés auteurs, co-auteurs et
complices pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice», indique le
document.
Le procureur spécialisé rassure que l’opinion sera informée en temps opportun sur les éléments issus des diligences qui seront menées et par la même occasion, en appelle à la franche collaboration de la population.
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.