Le directeur général de l’Anaser, Ousmane Bah Maïga s’adressant à la presse
En 2024, l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a réalisé 41 activités sur 58 prévues, soit un taux d’exécution de 71%. Le suivi de sa performance à la fin du mois de novembre de l’année 2024 montre que sept indicateurs de réalisation sur dix prévus ont atteint leurs cibles, soit 70% des valeurs cibles programmées dans le cadre de mesure de performance.
C’est ce qui ressort des travaux de la 28è session ordinaire de son conseil d’administration, tenue, hier à la direction des Finances et du matériel du ministère des Transports et des Infrastructures. L’ouverture des travaux était présidée par la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, en présence du directeur général de l’Anaser, Ousmane Maïga.
Le budget prévisionnel de l’année 2025 de l’Agence se chiffre, en recettes et en dépenses, à 2,99 milliards de Fcfa. Son programme d’activités 2025 s’articule autour de 49 activités, dont la mise en œuvre contribuera notamment au développement des capacités d’action dans le secteur de la sécurité routière, à la disponibilité de statistiques fiables et exhaustives sur la sécurité routière, au changement de comportement des usagers de la route, au respect des règles de la circulation routière et à la maîtrise des risques de gestion.
La ministre Mme Dembélé Madina Sissoko a rappelé que les graves atteintes à l’intégrité de la personne humaine, les dégradations faites sur le patrimoine routier, les dommages causés aux biens matériels, suite aux accidents de la route, s’offrent au quotidien à la perception de tous les citoyens.
«Elles résonnent en particulier dans les rangs des administrateurs et des acteurs impliqués dans la gestion de la sécurité routière, comme une vive interpellation sur l’impérieuse nécessité d’éradiquer le fléau de l’insécurité routière», a-t-elle lancé. Ajoutant que la sécurité routière, comme la sécurité générale, procède de l’impératif de préservation de l’intégrité de la personne humaine, qui est sacrée et inviolable aux termes de l’article 2 de la Constitution du 22 juillet 2023.
Selon la ministre des Transports et des Infrastructures, l’année qui s’achève a été marquée par l’exécution de plusieurs activités, dont le contrôle routier conjoint Anaser-Gendarmerie et Anaser-Police sur les infractions aux règles de la circulation, des sessions de formation à l’endroit des acteurs intervenant dans la gestion de la sécurité routière, l’organisation de campagnes de communication et de sensibilisation des jeunes usagers de la route sur le téléphone au volant, l’excès de vitesse et le port du casque de protection.
Sans oublier l’organisation des fora régionaux de la sécurité routière à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Koutiala, San, Bougouni, Kita et Dioïla, la sensibilisation des usagers au code de la route, la conception et la diffusion des outils pédagogiques dans des établissements scolaires dans les Régions de Koulikoro et Sikasso.
Et aussi la conception et la diffusion du recueil des textes régissant la sécurité routière, l’organisation des opérations de libération du domaine public routier (à Bamako, dans les régions et à l’interurbain) et l’aménagement des carrefours accidentogènes avec équipement en dispositif de sécurité routière.
Le directeur général de l’Anaser a indiqué qu’une recrudescence des accidents de la circulation entre juin et septembre, a conduit à la tenue de la 1ère réunion du comité interministériel de la sécurité routière où des mesures fortes ont été adoptées pour renforcer la sécurité routière. «En 2025, l’Anaser s’engage à appliquer ces mesures et à achever le premier plan quinquennal de la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2030», a informé Ousmane Maïga.
Il a annoncé que sa structure prévoit de former 1.000 chauffeurs professionnels, de renforcer les contrôles routiers, d’organiser des campagnes de sensibilisation dans les universités, et d’aménager des zones scolaires et universitaires. «Parallèlement, les contrôles routiers seront renforcés en partenariat avec les forces de l’ordre.
L’objectif est d’atteindre 150 contrôles effectués par la gendarmerie et 80 par la police urbaine, assurant ainsi une surveillance accrue sur les réseaux routiers urbains et interurbains. Ainsi, la lutte contre les principales causes d’accidents, notamment l’excès de vitesse, l’usage du téléphone au volant et la conduite sous influence, sera intensifiée», a-t-il déclaré, en invitant à la prudence et au respect des règles de circulation, surtout en cette période de fin d’année, pour garantir la sécurité de tous sur les routes.
Anta CISSÉ
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